@Fergus
Un candidat « moins rejeté » ne recueille pas pour autant une « approbation ».
Le confort de la position centriste, c’est d’être à la fois moins rejeté qu’un candidat de droite et moins rejeté qu’un candidat de gauche (c’est l’axiome giscardien).
Macron a une force, c’est un fin stratège, il achète des pans d’électorat qui lui sont hostiles, ils ne voteront pas pour lui au premier tour, mais certains d’entre eux ne voteront pas contre lui au second tour. Au second tour, il recueille ainsi le vote de ses partisans (le quart des inscrits) et les votes contre son adversaire (à peu près la moitié des voix de droite ou la moitié des voix de gauche selon le cas).
Il y a deux scénarios d’échec macronien : qu’il engrange une forte impopularité (mais il y a le paradoxe que les crises renforcent les gouvernants), ou que surgisse une forte personnalité comme recours, mais ce n’est pas le cas.