@Trelawney
Certains camps du goulag existent toujours, comme la prison de la Santé existe encore un siècle et demi après la disparition de Napoléon3 et existera longtemps encore après Macron.
Le goulag est connu comme un ensemble de camps dont le but était d’obtenir de la force de travail sans avoir à couvrir les avantages sociaux prévus par la loi soviétique sur le travail, qui étaient alors largement supérieurs à ceux qui existaient en Occident. Mais qui concernaient des entreprises où la productivité, du fait de la faiblesse du capital primitif accumulé, était nettement inférieure.
 Etaient concernés un tas de « voleurs de poules », des « tires-au-cul » impénitents qu’on rencontre sous toutes les latitudes et à toutes les époques et bien sûr les « grandes gueules », sanctionnées là-bas comme partout en Occident lorsque les patrons refusent de négocier avec les travailleurs.
 Le goulag était donc un système de production pour booster, par la peur, la production industrielle de toute l’URSS. En 53, à la mort de Staline, le chef du système, Béria, conscient de son inefficacité, décida unilatéralement sa suppression, ce qui lui valut d’être exécuté sans autre forme de procès, mais, toutefois, sa décision fût entérinée, et la plupart des « zeks » furent libérés des contraintes non légales du travail et embauchés normalement.
Reste le cas de ceux qui étaient titulaires d’une condamnation en bonne et due forme et dont la situation ne changea guère, le travail, en URSS, depuis Lénine, comme dans beaucoup de pays, occidentaux notamment, faisant partie des sanctions pénitentiaires courantes.
 Quand aux tortures et autre exactions de la police, elles ont continué d’exister, comme partout, sans pourtant donner lieu à des procès aussi grotesques que pendant les années 30. Au fait, vous pensez quoi de la situation de Mr Assange en GB ?