@njama. Les quantités de CO2 dans l’atmosphère ont été par le passé généralement largement supérieures à celles que l’on mesure actuellement. Les seules exceptions ont été au plus fort des dernières glaciations, où ça a pu descendre jusqu’à 200 ppm. Les bouleaux se sont adaptés en ouvrant leurs stomates deux fois plus large. Fouilles lacustres de Lille Gribsø.
La sur-ouverture des stomates expose bien plus gravement aux épisodes de sécheresse.
Les combinaisons d’épisodes glaciaires et de sécheresses ont gouverné deux innovations dans des chaînes photosynthétiques, celles en C4 (maïs, canne à sucre, sorgho, certains millets), et celles en CAM (cactées, ananas), moyennant une demande largement accrue en ensoleillement. Ainsi la végétation herbacée des zones sahéliennes privilégie les plantes herbacées en C4 ; certaines ont les deux chaînes photosynthétiques actives, et leur activation diffère selon la station.