L’Etat
turque est en lutte contre une « erdoganophobie ».
On
a vraiment versé de la critique comme moteur du progrès (les critiqueurs nous
montrent des défauts, à nous de les corriger, de faire mieux ainsi « les pros les antis ») à une
vision psychologique (les philes et les phobes) : "accepte tout de moi, aime-moi ; si tu me critiques,
c’est que tu me hais, et j’ai tout droit sur toi parce que la haine est
inacceptable".
Depuis
2018, cet état d’esprit a explosé.