À Surya,
Oui, vous avez raison, les Français ne manquent pas d’idées mais de la
capacité (envie peut-être plus que compétence ?) à transformer ces idées
en véritables projets d’entreprise, d’une part ; et de sources de
financement au départ de l’entreprise (banque, business angels, etc.)
d’autre part. Avec toutes les contraintes, il faut être en effet un peu
fou pour se lancer dans une telle aventure.
Je me permets de corriger votre expression « années Mitterrand » : la
première dizaine d’années en pleine expansion du Futuroscope
correspondrait plutôt aux « années Monory » qui a porté ce projet avec
tous les moyens qu’il avait à disposition, à savoir le conseil général
qu’il présidait, mais aussi le ministère qu’il occupait au début et
aussi la Présidence du Sénat (entre 1992 et 1998) qui lui a ouvert
beaucoup de portes. La relance du parc ne s’est faite qu’après l’arrivée
de Jean-Pierre Raffarin à Matignon et au conseil régional.
Cordialement.