@eric
Légende ! les paysans et les ouvriers au front les officiers majoritairement planqués... Vous devriez lire Barthas et ne pas cracher sur la mémoire de nos grands-pères. Le mien prisonnier à Châlons-en Champagne n’a jamais digéré la lâcheté et la veulerie de ceux qui font profession de diriger les hommes à la mort :
« Quatre ans sur le front à maudire les chefs, coupables de « ruses grossières et misérables ». Arrivé
sur le front en Artois en novembre 1914, il combattit également en
Champagne, dans la Somme, puis en Argonne, avant d’être évacué en avril
1918. De retour dans son village, il eut le réflexe du bon élève : celui
de mettre le brouillon au propre. Il accomplit cette démarche avec
modestie sans chercher à se faire publier. « Un simple artisan de
village ne pouvait avoir l’idée d’aller trouver un éditeur. Barthas
n’était pas comme Barbusse, qui était obsédé par l’écriture d’un livre,
ou Dorgelès, qui ne pensait qu’à ça. Lui, il a écrit sa vie et puis il
l’a gardée dans un tiroir. Il n’a jamais pensé à écrire un livre », explique Rémy Cazals. Le succès de l’ouvrage s’explique également par le souffle du récit : »
http://lagrandeguerre.blog.lemonde.fr/2014/01/28/louis-barthas-les-tranchees-sans-mensonges/