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Onecinikiou 22 mai 2013 01:38

Non pas votre « antifascisme de posture » cher Citoyen, mais votre imposture antifasciste !!

Sur le fascisme prétendu du FN, l’ancien premier ministre socialiste Jospin, ex-lambertiste de l’OCI et mentor social-démocrate de Mélenchon, infirme lui-même la thèse communément acceptée par la bien-pensance et ressassée ad nauseam par le « camp du Bien », puisque lui dit que le FN n’est pas - et n’a jamais été, depuis 1981 - ni un parti fasciste, ni n’a représenté une quelconque menace fasciste. Voilà donc notre mandarin Mélenchon, ès-loge-qualités, et ses sbires aux réflexes pavloviens, prêts à se reconvertir pour la commedia dell’arte, main dans la main avec SOS-Racisme, le CRIF, l’UEJF, la LICRA... et naturellement BHL !!

http://www.youtube.com/watch?v=xY3jUuFBWIM

En conséquence de quoi, et sauf à croire que les dirigeants du FN, Jean-Marie Le Pen en tête, avait tout intérêt - il appartiendra alors à mon contradicteur de dire lesquels - à accréditer l’idée dans l’opinion que leur parti avait des accointances manifestes avec le fascisme historique, on est bien obligé d’en conclure de manière logique et cohérente - et Jospin ne dit pas autre chose dans une forme d’aveu remarquable - que ce n’est donc pas le FN mais essentiellement SES ADVERSAIRES, de tout ordre, politiques, communautaires et idéologiques, qui ont crée de toute pièce et à dessein, l’amalgame fâcheux.

D’autre part je le dit et le répète à l’attention de ceux qui n’auraient pas compris ou ne le voudraient pas : quiconque comme notre ancien Premier Ministre admet que le Front national du temps de JMLP - a fortiori celui, en 2012, sous la Présidence de MLP - n’est pas un parti fasciste ne peut moralement soutenir la thèse ni ne doit politiquement souscrire à cette analyse selon lesquelles il le serait effectivement (malgré lui en quelque sorte, ce qui signe rétrospectivement la manipulation dont il fut l’objet), et participer ainsi à cautionner et alimenter cet amalgame qui, précisément, ne cesse de diviser les forces du camp national et souverainiste (encore faut-il être patriote et souverainiste, et ne pas vouer ces concepts aux gémonies). C’est ici une exigence de cohérence intellectuelle minimale et élémentaire.

Ceux qui s’y refusent ou s’y soumettent pas lâcheté ou soumission aux forces établies et à la pensée unique sont pris en flagrant délit de contradiction, pour ne pas dire marqués à jamais du sceau de l’imposture.

De ce point de vue, rappelons les prises de position passées, devant l’histoire, afin d’opérer la nécessaire démystification des baudruche politico-médiatiques, et à l’inverse rendre un hommage appuyé aux grands hommes d’Etat de notre temps (et ils se font rares) :

« Si j’adhère aux avancées du Traité de Maastricht en matière de citoyenneté européenne, bien qu’elles soient insuffisantes à nos yeux, vous devez le savoir, c’est parce que le plus grand nombre d’entre nous y voient un pas vers ce qui compte, vers ce que nous voulons et portons sans nous cacher : la volonté de voir naître la nation européenne et, avec elle, le patriotisme nouveau qu’elle appelle (applaudissements sur les travées socialistes). » - Jean-Luc Mélenchon, intervention au Sénat lors du projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Maastricht, 9 Juin 1992.

« Sous le prétexte d’établir une monnaie européenne unique et une unité politique, on veut, sans le dire expressément au peuple, engager de façon irréversible un processus de mise en place d’une Europe fédérale sous l’autorité de la Commission bureaucratique de Bruxelles. (…) Il s’agit là d’une véritable conspiration contre les peuples et les nations d’Europe, et d’abord contre le peuple français et la France. Pour remettre celle-ci et son destin à des banquiers apatrides, on arrache à notre pays des pans entiers de souveraineté, et j’insiste - François Mitterrand l’a avoué lui-même - d’une manière irréversible. » - Jean-Marie Le Pen, discours au Palais-Royal, 1 Mai 1992.

« Réunis en ce haut-lieu sacré de la patrie, symbole de sa fondation, de son enracinement, et de sa pérennité, nous jurons de défendre les libertés des citoyens, nous jurons de défendre l’intégrité de notre territoire, nous jurons de défendre la souveraineté nationale de notre patrie, et d’exiger, pour ceux qui auront trahi, le jugement et le châtiment de leurs actes. » - Jean-Marie Le Pen, « serment de Reims », 6 Septembre 1992.



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