Entre Le Pen et Mégret, le désaccord ne portait pas sur le fond mais sur la stratégie, et aussi sur les personnes. La scission mégrétiste de 1998, ça a été le départ massif des cadres du FN, qui en avaient assez de voir leurs perspectives d’avenir bloquées par la diabolisation de ce parti et son refus de se « normaliser » pour pouvoir s’allier avec la droite parlementaire.