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En réponse à :


ilios.c (---.---.217.32) 29 mai 2006 23:30

Réponse à Adolphos Bonsoir Adolphos.

Je suis toujours ravie de pouvoir rendre service en renseignant, dans la mesure de mes connaissances, l’homme concernant l’animal.

Pour vous aider à comprendre, je vais d’abord vous répondre : L’introduction des 5 ours slovènes a été programmé par l’état français, en accord avec le parlement européen, pour renforcer l’ours brun dans les Pyrénées parce que l’espèce est en voie d’extinction, il y avait, avant le début du programme de renforcement 2 ours dans les Pyrénées. Par contre je ne peux pas vous dire si parmi ceux qui ont pris ces décisions il y a des » écolo de bobos vivants dans les beaux quatiers des villes » Mais si nous restions plutôt dans le domaine écologique en évitant de faire de la politique bon marché ? .
Euh... Entre le caviar à gauche et la saleté dont vous ne voulez pas, où se situe l’ours ? .
Je compatis par contre avec vous si vous en êtes à trimer pour pouvoir verser les quelques centimes annuels qu’occasionnent les frais de l’ours... Mais je ne me contente pas de vous plaindre, je vous propose de prendre votre dîme à ma charge... Vous voilà donc débarrassé de ce fardeau.
Quand à l’intelligence de vos ancêtres qui ont presque réussi à exterminer une espèce, vous me permettrez de la mettre en doute, et si vous ne le permettez pas, c’est tellement flagrant que ça coule de source.
Vos centaines de brebis dont vous pleurez la mort horrible étaient donc vouées à couler des jours heureux et à mourir de leur belle mort ? L’homme n’égorge pas les bêtes ?
Vous parlez d’éleveurs rares... Je n’en ai jamais entendu parler ! Ah le symbole du berger qui porte sur ses épaules le jeune agneau, il a la vie dure... Pourtant, sorti de la crèche de Noël, il n’existe pas. La brebis, pour l’éleveur, c’est une épargne dès sa naissance. Il ne la perd pas de vue car elle est son « outil de travail » c’est elle qui le fait vivre en allant à l’abattoir.
Je ne juge pas son travail, mais je refuse qu’on parle d’humanité. Dites plutôt que c’est un manque à gagner, encore que cela soit difficile à soutenir, car l’indemnisation moyenne pour une brebis tuée par un ours s’élève à 280 euros. Cette même brebis si elle avait échappé à l’ours aurait été vendue dans la filière de la viande 120 euros.
Je vais faire l’impasse sur vos arguments éculés et totalement injustifiés de l’ours mettant la vie de l’habitant ou du promeneur en danger... Vous n’êtes visiblement pas au courant des chiffres réels... En 150 ans, les Pyrénées n’ont connu aucune attaque d’ours contre un humain.


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