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quijote 2 octobre 2021 11:00

@jjwaDal

Voilà. L’époque et la situation démontrent à quel point l’espèce humaine a besoin de croire pour combler les béances criantes dans le tissu structurellement déchiré de ses connaissances. Être un être humain, c’est structurellement croire bien plus qu’on ne sait. Y compris pour les « adeptes de la raison », genre Bronner et autres...

Moi : pas vacciné. Ce truc me fout les jetons. Si on ne me l’impose pas, je vais continuer à m’en passer. Mais je ne prétends pas qu’il ne faut pas le faire. je ne sais pas. Mon instinct, c’est-à-dire mon inconscient ( c’est une de mes croyances à moi, sans doute la plus importante ), que j’écoute religieusement quand il me parle ( ou quand je crois qu’il me parle, car d’importantes expériences passées dans ma vie m’incitent à le croire ) ne me dit pas de le faire. Ce que j’interprète à ce jour ( encore une croyance... ) comme une incitation à ne pas le faire.

Par contre, je voudrais comprendre pourquoi tant de vaccinés, donc tant de gens qui, officiellement, ne risquent plus rien, veulent m’imposer leur nouvelle religion... Qui alors viendrait heurter de front la mienne à ce jour.

Question : ne luttent-ils pas ainsi contre la peur ? Quelle peur ?
Imaginez, ce que je ne souhaite pas, qu’à moyen et long termes, des effets indésirables plus ou moins graves de ces produits se fassent jour... En plus de ceux qu’on semble constater déjà. Personne ne veut tomber seul. Plus on est nombreux à tomber, moins ce serait douloureux... Le malheur, à plusieurs, paraît moins douloureux que tout seul.

Vous vous souvenez des malades du sida qui se vengeaient de s’être fait refiler la saloperie en baisant tout ce qui passait à portée sans informer personne et sans protection ? C’était certes une vengeance mais aussi une façon de lutter contre leur peur... Dégueulasse ? Ouais. Mais aussi humain et donc compréhensible jusqu’à un certain point.

Pour finir, je répète : je ne sais pas ce qu’il en est vraiment. Je crois juste pour le moment, mais en ayant conscience que je me trompe peut-être, que je ne dois pas le faire. Et je me réserve le droit de changer d’avis, en particulier si mon inconscient m’incite un jour à le faire. Car je crois ( eh ouais... ça s’arrête jamais ) que notre inconscient n’est pas contraint par l’ici et le maintenant. Lui sait. Il est notre oeil sur l’avenir. C’est ce que je crois, encore et toujours. Ha ha ha...

Nous sommes tous des êtres religieux. Surtout ceux qui croient ne pas l’être. Bronner... Un peu comme les anti-racistes qui sont en dernière instance les plus racistes d’entre nous.



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