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Laurent Simon 16 juillet 2012 12:14

Pour le moment je n’ai pas d’information permettant de traiter sérieusement le F-16, comme indiqué, j’aimerais détailler les différentes versions (notamment distinguer les nombres avant le block 52, et celles après, car il y a énormément de différences entre ces versions).

Il ne faut donc pas tenir compte du point F-16, et donc c’est par hasard, et sans conséquence d’aucune sorte, que l’Ef se trouve effectivement sur cette ligne (que je n’avais pas vue, ne serait-ce que parce que ce point F16 ne doit pas être pris en compte).

Pour le F22, je suis bien d’accord (c’est d’ailleurs un intérêt de ce calcul par tonne, cela permet de tenir compte de la taille des avions, évidemment essentielle).
Et c’est bien pourquoi je pense que l’Eurofighter est vraiment hors normes, puisqu’il est vraiment très loin des autres avions (de la droite). C’est dû à un coût de production trop élevé, en particulier à cause de 4 chaines d’assemblage, en 4 pays, et j’ai lu que de plus les chaînes sont très différentes d’un pays à l’autre.

Voir aussi « Comment coopérer de façon efficace ? Les exemples Rafale vs Eurofighter, et nEUROn. », avec l’extrait, relatif à l’EF : "Le mode de décision à l’unanimité alourdit le processus décisionnel. Si la signature d’un MOU multilatéral accroît la cohésion intergouvernementale, elle n’empêche pas les révisions de commandes et l’évolution des spécifications techniques en raison des contraintes budgétaires nationales.

La règle du juste retour industriel, tout en maintenant les compétences industrielles et des emplois sur le sol de chaque État partenaire, favorise les marchandages techniques et politiques, les partenaires n’hésitant pas à surestimer leurs intentions de commandes afin de bénéficier d’une charge de travail plus importante.

La multiplication des lignes d’assemblage et des centres d’essais, qui garantit une autonomie de maintenance et de modernisation de l’appareil, entraîne surcoûts et retards.

De plus, la question des transferts de technologies représente une importante source de tensions entre entreprises partenaires. Ces transferts s’avèrent généralement favorables aux industriels désireux d’acquérir de nouvelles technologies.« 

extrait de l’excellent rapport »Le JSF/F-35 en Europe : le prix du pragmatisme« 

Lire aussi : »Bilan des coopérations binationales, et européennes, sur la base des nombreux exemples, depuis des décennies. Et si l’Europe décidait de réussir vraiment ses coopérations ?! « ,
et  »Europe et coopération : succès éclatants et demi-succès (secteur aéronautique et spatial)"



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