Si
la VIème République est désormais de plus en plus au coeur du débat
politique et citoyen, c’est que chacun sent bien que le fonctionnement
de nos institutions n’est plus satisfaisant, la république gaullienne
de 1958 est assez peu adaptée au monde de 2005, de plus le quinquennat
a déséquilibré le pouvoir au bénéfice du Président de la République,
disposant déjà d’un pouvoir considérable. Là où en 1958, la décision
politique empruntait une voie verticale, venant d’en haut et s’imposant
à tous sans discussion, la société française de 2005 exige davantage de
concertation, le modèle du réseau, sur un mode nécessairement
horizontal appelle à repenser la République. La parution dans quelques
jours, le 15 septembre, d’un ouvrage aux éditions Odile Jacob,
précisément consacré à ce thème contribuera sans doute à nourrir le
débat. Le Monde daté de vendredi a d’ailleurs consacré un article à cet
ouvrage.