Mon Orient terrifié, malheureux Proche-Orient
Dans ta beauté blessée, tu veux dénier le temps
Et je te vois meurtri, mon pathétique Orient
J’entends toujours ton cri, je vois ta main qui se tend
Mais je ne peux pas grand-chose, mon impossible Orient
Juste plaider la cause, une prière en passant
Pour que les grands du monde se penchent enfin sur tes plaies
La blessure est profonde et plus vive que jamais
Il faudra bien pourtant qu’il y ait un premier pas
Le début d’un instant où la haine s’oubliera
Deux enfants, qui enfin, ignorant les frontières
Effacent, main dans la main, toutes les années d’enfer
Mon Orient déchiré, mon douloureux Orient
Mon Orient déchiré, mon douloureux Orient.