@S.B.
« il suffisait de presque rien, peut être 10 années de moins... » ;
« aujourd’hui’ hui maman est morte », ce fameux minimalisme dans lequel tant d’autres se sont engouffrés après : Christian Gailly, Christian Oster, etc...Beckett lui même.
Moi, la phrase qui ne sort pas de ma mémoire dans ce roman, c’est le meurtre de l’arabe :
"J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux.
Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles
s’enfonçaient sans qu’il y parût. Et c’était comme quatre coups brefs
que je frappais sur la porte du malheur. »
Voila, c’est tout.
PS : Reggiani, j’aime(ais) bien. Là, pas trop.
PS : les crotales qui sortent au crépuscule et les fleurs de cactus qui fleurissent dans le désert, c’est mieux.( cf.The handsome family)