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Le Drakkar Bleu Noir (---.---.5.9) 14 septembre 2005 18:53

Bonjour à vous,

Pour ma part, je reste en accord avec la recommandation formulée par - prévention - en commentaire sur l’article : « Pandémie de grippe aviaire transmissible à l’homme et Biotox » http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=2656,

donc PRO MASQUE et c’est tout, à titre privé.

Sur les aspects médicamenteux et, à titre tout à fait personnel, je rejoins votre interrogation , cela d’autant plus que je reste perplexe après la lecture de l’article : « Cas de H5N1 en 2004 sur des tigres d’un zoo en THAILANDE » http://influenza.h5n1.over-blog.com/article-828446.html

Pour éclairer les lecteurs qui n’auraient pas lu le rapport de septembre de l’OMS, j’ai fait un extrait des pages liées à votre interrogation.

Comment faire face à la menace d’une pandémie de grippe aviaire 09/2005 Extraits

(Page 6 comptée 10 du PDF)

« Comment faire face à la menace d’une pandémie de grippe aviaire : mesures stratégiques recommandées 6

1. Réduire les possibilités d’infection humaine « Le risque d’émergence d’un virus pandémique dépend des possibilités d’exposition et d’infection humaines, qui persisteront tant que le virus H5N1 continuera de circuler chez l’animal.

La lutte contre la maladie chez l’animal est donc le principal moyen de réduire les possibilités d’infection humaine et donc d’émergence d’un virus pandémique. La prévention des comportements qui exposent l’homme au virus en est un deuxième.

L’espoir que le virus puisse rapidement être éliminé chez les volailles ne s’étant pas réalisé, la situation est devenue de plus en plus inquiétante. Le virus, sous sa forme hautement pathogène, est maintenant endémique dans de nombreuses régions d’Indonésie et du Viet Nam et dans certaines parties du Cambodge, de Chine, de Thaïlande et peut-être même de la République démocratique populaire lao. On ne sait pas très bien quels sont les facteurs responsables de la persistance du virus. La dynamique du comportement de H5N1 chez l’animal est de même mal comprise et imprévisible. On sait maintenant que les canards domestiques sont capables d’excréter de grandes quantités de virus hautement pathogène tout en restant asymptomatiques. Des mammifères dont on ne pensait pas qu’ils étaient vulnérables à l’infection ont récemment montré des signes de maladie. L’éradication complète de H5N1 en Asie est probablement rendue impossible par sa présence dans la population d’oiseaux sauvages ; or la lutte contre l’infection chez les oiseaux sauvages n’est pas une option réalisable.

Malgré ces difficultés, la lutte contre la maladie chez les volailles reste un objectif réalisable et une priorité. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) ont publié des recommandations techniques détaillées 3 ainsi qu’un projet de stratégie mondiale de lutte dans les pays d’Asie touchés.4

Certaines des mesures recommandées appellent des changements importants dans les systèmes d’agriculture traditionnels, dont la mise en oeuvre demandera du temps pour la plupart. La situation inquiétante chez les volailles a accru la probabilité d’émergence d’un virus pandémique, ce qui pourrait se produire dans un laps de temps beaucoup plus court qu’il n’en faudrait pour lutter contre la maladie.

La grande majorité des cas humains étant survenus en milieu rural, les recommandations aux agriculteurs et à leur famille sur la façon d’éviter l’exposition sont également un moyen de réduire le risque d’émergence d’un virus pandémique. Cette option est elle aussi devenue plus difficile à appliquer.

Le fait que les canards domestiques puissent jouer le rôle de réservoir « silencieux » supprime le signal d’alarme avertissant d’un risque, surtout pour les agriculteurs et leur famille, et augmente les possibilités d’exposition humaine involontaire. Les flambées chez les volailles peuvent rester silencieuses pour une deuxième raison. La persistance du virus chez les volailles a lourdement frappé l’économie des pays touchés. S’il n’est pas possible d’indemniser suffisamment les agriculteurs pour leurs pertes, ceux-ci ne seront pas forcément incités à signaler les flambées, en particulier dans les zones rurales où réside le véritable risque d’exposition humaine.

Renvois 3 et 4 voir ci dessous

(Page 7 comptée 11 au PDF)

Mesures stratégiques
- Soutenir la stratégie de lutte FAO/OIE

Les recommandations techniques FAO/OIE décrivent des mesures de lutte spécifiques et expliquent comment elles doivent être appliquées. La stratégie mondiale, élaborée en collaboration avec l’OMS, lie le caractère d’urgence aux risques pour la santé humaine, y compris le risque de pandémie qu’entraîne la circulation non interrompue du virus chez l’animal.

La stratégie adopte une approche progressive, différentes options de lutte étant présentées pour différents profils pathologiques, en prenant en compte des facteurs tels que la densité des volailles, les systèmes d’agriculture et le fait que des infections soient survenues dans de grandes exploitations commerciales ou de petites exploitations rurales.

La stratégie propose de se concentrer dans un premier temps sur le Viet-Nam, la Thaïlande, le Cambodge et l’Indonésie, les quatre pays où des cas humains d’infection par le virus de la grippe aviaire H5N1 ont été décelés. Des mesures claires et applicables sont proposées pour différents pays et différentes situations à l’intérieur des pays. La vaccination est recommandée comme mesure de lutte dans certaines situations épidémiologiques mais pas toutes. Parmi les autres mesures exposées dans la stratégie figurent une sécurité biologique stricte dans les exploitations agricoles commerciales, le recours au concept de compartimentage et zonage, la maîtrise des mouvements d’animaux et de produits et une restructuration de l’industrie avicole dans certains pays. La stratégie constate la présence d’une forte volonté politique de traiter le problème. Néanmoins, les calendriers pour la réalisation des objectifs de lutte se mesurent désormais en années. »

Comment faire face à la menace d’une pandémie de grippe aviaire http://www.who.int/csr/resources/publications/influenza/WHO_CDS_CSR_GIP_05_ 8-FR.pdf

3-http://www.fao.org/ag/againfo/subjects/en/health/diseases-cards/27septrecomm.pdf

4-http://www.fao.org/ag/againfo/resources/documents/empres/AI_globalstrategy. pdf


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