Les
Évangiles nous parlent souvent des frères et sœurs du Seigneur.
Or
le mot Seigneur a été introduit dans les Ecritures par saint Jérôme, dans sa
Vulgate, au 4e siècle.
Quel
était donc le mot antérieur que ce terme est venu remplacer ?
En
remontant aux origines, c’est-à-dire aux étymologies, nous avons montré que
c’est le mot Cri ou Kri, sanscrit, abrégé du grec Kyria,
qui indique toujours une suprématie. On explique ailleurs que c’était le nom
des déesses gauloises : Val-Kyrie.
Ce
mot, dans le grec moderne, signifie Ma-dame. On lui a donné un masculin,
Kyrios. Mais c’est le féminin seul qui est resté dans la liturgie
catholique.
C’est
Johana qui est appelée par ses disciples « Kyria », et, quand on
dira dans les traductions modernes « les frères du Seigneur », cela
signifiera les frères de Johana, qui avait aussi des sœurs.
Jacques
est son frère, Jude est sa sœur (Jude, c’est Judith),
André
et Pierre sont ses fils, Simon est le fils de Jude, donc
le neveu de Johana.
Dans
les Évangiles révisés, Pierre est encore appelé « fils de Johana
».
Chez
les premiers Christiens, l’enfant porte encore le nom de sa mère.
Quant
au père de Pierre, il n’apparaît pas, il a un rôle effacé ; cependant, nous
avons pu le découvrir.
Le
néo christianisme fondé par Paul ne fut qu’une imitation du premier
Christianisme, fondé par Johana. Les nouveaux Évangiles, masculinisites ne
furent qu’une œuvre de démarquage de l’Évangile primitif, auquel ils ont ajouté
la légende de Jésus et les miracles qu’ils lui attribuent.
Pour
le reste, ils se sont contentés de mettre au masculin ce qui était au féminin,
de revendiquer pour l’homme ce que les premiers Chrétiens avaient revendiqué
pour la femme. Et, de tout cela, il est résulté une confusion grotesque de la
psychologie des sexes, qui a fait du Nouveau Testament un livre ridicule.
C’est
parce qu’il s’agit d’une lutte de sexes que cette histoire du premier
Christianisme, est restée si obscure, aucun homme ne pouvant sûrement démêler
ce qui est féminin de ce qui est masculin, et, quand l’un d’eux s’en aperçoit,
par solidarité masculine, il se tait.
En
résumé, le Nouveau Testament n’est que le rappel de l’histoire de David (Reine
DAUD, co-fondatrice de Jérusalem), l’enseignement des Mystères dénaturé,
l’histoire de Johana attribuée en partie à Jésus et le démarquage de son
Évangile rappelant l’antique règne de l’Esprit féminin et annonçant sa
résurrection afin de remettre le monde tel qu’il était autrefois, sous la loi morale
de Myriam.
L’esprit
féminin, c’est la parole de Vérité. Jean dit :
(16,
13) : « L’Esprit de Vérité vous conduira dans toute la Vérité. »
(18,
37) : « Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité. »
La
parole de Vérité, c’est le Verbe co-éternel à la Déité féminine. On en fera la
parole du Dieu masculin.
C’est
dans les Évangiles de Johana qu’on prend l’idée de faire de Dieu et de Jésus
des personnes spirituelles. Le Saint-Esprit de la Déesse a été jusque-là
féminin, et, comme il est co-éternel à la Déesse, les personnes de la Trinité
masculine seront aussi co-éternelles.
C’est
à ce dogme que répond Arius.
Pour
les masculinistes, c’est le fils de l’homme qui devient le Verbe de Dieu. C’est
lui qui hérite des attributs de la Déesse, en ne se reconnaissant que le fils
de son père. C’est en lui, cependant, que va se faire l’incarnation du Verbe
(la parole de Vérité de l’Esprit féminin qu’il nie).
Quel
blasphème !
La
religion dont Jésus a été, non pas le fondateur, mais le prétexte, n’est qu’une
parodie des Mystères.
Origines et histoire du
Christianisme