• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


remopix remopix 18 septembre 2011 11:59

Il ne faut pas oublier que l’art contemporain est multiple : celui de l’avant-garde dont il est question dans le texte, le plus médiatisé, constitue la partie visible de l’iceberg. Ce domaine est celui des grands collectionneurs influents, des galeries anglo-saxonnes, des biennales d’art contemporain, des ventes médiatisées réalisées par Christie’s et Sotheby’s avec des prix qui s’évaluent en milliers voir millions de dollars. Il y a aussi le marché des artistes reconnus, ceux qui sont entrés dans l’histoire de l’art et dont les œuvres sont dans les musées. Ce sont les valeurs sûres au prix élevé mais relativement stables. Ce sont les référents pour tous les acteurs, collectionneurs, marchands, artistes. Il existe également le marché des œuvres décoratives, qu’on appelle aussi les chromos, les artistes ne cherchent pas l’originalité et produisent un art de facture traditionnel, à la manière des impressionnistes, des cubistes, des fauves…des marines, des portraits. Les œuvres sont vendues directement par des artistes dans des lieux touristiques, ou par l’intermédiaire de galeries, de centres commerciaux…Puis il y a le marché des artistes qui cherchent une légitimité, il rassemble la majorité des artistes contemporains. Ils respectent la convention d’originalité mais n’ont qu’une faible notoriété. La plupart ne sont pas représentés par une galerie et utilisent des réseaux de distribution parallèle. Ils exposent dans des lieux peu prestigieux, des restaurants, des halles de mairie, ou participent à des expositions collectives, à des concours. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès