• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Tzecoatl

Tzecoatl

Eduqué à étudier et travailler, j'ai été organiste, salarié agricole, commercial, informaticien, musicien auteur, monétariste, prof de maths, et jardinier agro-écologue, nutritionniste et physicien à l'occasion.
Je n'ai pas de prévalence pour la politique, sanction de la rareté. Il s'agit d'un abus et fructus de classe pathologique mais nécessaire pour la raison publique. Fournir l'abondance est plus subtil et passionant.
 
Concernant mon pseudo à consonance aztèque, mais de sonorité bretonne, il exprime ma curiosité  : Tu sais quoi ? T'es libre.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 02/08/2006
  • Modérateur depuis le 12/09/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 20 4067 578
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 500 446 54
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de visites













Derniers commentaires



  • Tzecoatl Tzecoatl 3 août 2006 14:14

    Je veux bien croire que cet économiste est été exceptionnel, sa pensée est proche de l’ordolibéralisme allemand. Voir ses écrits sur : http://www.catallaxia.org/sections.php?op=listarticles&secid=28

    Si on applique sa pensée aujourd’hui, cela revient essentiellement à libéraliser les taux d’intérêt, aujourd’hui rôle qui incombe aux banques centrales (FED, BCE). Ces taux d’économistes (politisés pour certains) ne réflètent pas exactement les nécessités économiques.

    Il est possible que des taux excessifs pratiqués par les banques centrales concentrent les richesses dans la nébuleuse financière au détriment du secteur productif. Ce dont je me méfie, c’est si nous laissons les banques pratiquer les taux d’intérêts qu’elles souhaitent, cela n’améliore pas grand chose, vu la propension du secteur bancaire à se cartelliser (ex : GIE cartes bancaires).

    Voilà où je demeure sceptique face à un discours essentiellement libéral.



  • Tzecoatl Tzecoatl 3 août 2006 14:00

    @Jesrad, qui a écrit : « Elle a juste permis de transférer les convoitises des Etats vers le système bancaire. » Là-dessus, je te rejoins (puisque tu déclares que tu es anarcho-capitaliste, c’est tout de même une gageure que nous puissions nous comprendre, et je ne peux que m’en féliciter). Par contre, je ne connais pas la définition de catallarchiste. Le problème, c’est que lorsque l’état (exactement les banques nationales) se finançait par lui-même, il n’endettait pas le péquin moyen. Aujourd’hui certains privilégiés privés le font au détriment des autres. Afin de rétablir l’égalité de droit, soit on recentre la création monétaire autour de l’état (position étatiste) soit tout le monde a le même droit (changement de comptabilité pour les entreprises par ex).

    Notez bien que mon article ne critique pas l’actionnariat, qui prélève des dividendes grâce aux capitaux qu’il possède et qu’il a placé, ce qui moralement n’est pas accusable et ferait l’objet d’un autre débat. Surement, certaines pratiques actionariales sont odieuses, mais plus difficiles à démonter.



  • Tzecoatl Tzecoatl 3 août 2006 11:53

    Effectivement, Olivier, les banques françaises détiennent 5% de la dette nationale. source : http://www.aft.gouv.fr/article_960.html?id_article=960&id_rubrique=163

    Cependant, le système français prévoit que si l’état emprunte auprès de la Banque de France, celle-ci lui reverse les intérêts (source Henry Durrenbach). Or, l’article 104 du traité de Maastricht empêche la Banque de France d’émettre des emprunts.

    Je vous laisse imaginer les conséquences d’un créancier, même n’étant détenteur que de 5% de la dette, et pratiquant des taux à 0%, sur l’ensemble du panel des détenteurs de créance.



  • Tzecoatl Tzecoatl 3 août 2006 11:28

    « Comprend rien à vos fariboles. Pourquoi le taux passe de 4% à 26% ? Même si elle préte plus, le taux reste de 4% ! (On n’aditionne pas les taux). »

    L’effet multiplicateur du crédit permet au système bancaire de prêter 6,5 fois le dépôt a vue intitial, car les crédits font les dépôts. Nous avons donc 4% x 6.5 = 26 %, maximum mathématique par rapport à un montant déposé de monnaie permanente.

    « Par ailleur pour rembourser ses interets, vous passez complétement sous silence la création de valeur. Le résultat final de l’opération, c’est 4% de monnaie EN PLUS pour tout le systéme économique, minimum (En fait beaucoups plus, car création de valeur de l’emprunteur, donc valeur de l’emprunt+création de valeur). »

    Oui, lorsque les croissances européennes tournent entre 1% et 2,5 %, visiblement la création de valeur ne suit pas la ponction bancaire. Et l’inflation n’est pas création de valeur à ce que je sache. Reprenez le fait que le taux d’endettement de chaque français (état, entreprises, particuliers, mais pas uniquement le fait des banques, je vous l’accorde) cumulé est de 165%, j’ose espérer que vous entrevoyez après quelle crise nous courrons.

    « les entreprises peuvent créer sans probléme leur propre monnaie si besoin. »

    Une entreprise qui a des capitaux est comme un financier, elle touche des intérêts sur des capitaux qu’elle possède, il n’y a pas de création de monnaie par ce biais. Et la création de valeur n’est pas une création monétaire.

    « Toutes vos prémices sont fausses, vos raisonements aussi.. »

    Excusez-moi, mais les votres également.

    « Si l’on finance des investissements, ils en résulte une création de valeur et de l’emplois, (l’offre crée la demande), et il n’y a aucune difficulté à rembourser une dette de 4%. »

    C’est exactement le cas de l’état français, or l’augmentation du déficit annuel est quasiment équivalent aux intérêts du. Et personne ne sait comment résorber ce déficit.

    « Vous semblez croire qu’on manquerait de monaie, le taux d’inflation prouve le contraire. »

    Les taux d’inflation ne sont pas excessifs, ormis l’immobilier (qui ne rentre pas dans le cadre de l’indice de l’INSEE) qui est dans une bulle spéculative (2 millions de logement vides d’après DAL). Et il serait plus que réducteur d’assimiler uniquement l’inflation à la surabondance monétaire.

    " Et puis Par ailleur il est normal de controler la masse monétaire, car sinon justement, l’argent perd sa valeur (et en passant, vous n’avez pas déduit l’inflation de vos taux) Les taux d’interets sont actuellement bas. Il n’empéche que l’argent est rare, la rareté est le fait de base de l’économie."

    Au fond, votre erreur, c’est que pour vous, il n’y a pas augmentation des richesses, mais une croissance zéro. Dans ce cas la évidement, l’emprunteur ne peut pas rembourser..."

    Avec un taux d’endettement de 165%, une croissance inférieure aux taux d’intérêts demandés (vous pouvez si vous le souhaitez retrancher l’inflation), le débiteur français ne peut pas s’en sortir. La rareté, est, dans le cas de la monnaie, sciemment ajustée par la BCE. La rareté n’est plus le seul paradigme de l’économie.



  • Tzecoatl Tzecoatl 3 août 2006 10:11

    Je ne peux qu’abonder dans ce sens. D’ailleurs, au prix du lingot aujourd’hui, l’or, du fait de sa rareté, ne permettrait pas de résoudre les crises aujourd’hui.

    Citation : " Phénomène similaire, un euro investi à la naissance de Jésus-Christ à 4% d’intérêts aurait permis d’acheter en 1750 une boule d’or égale au poids de la Terre. En 1990, ce même euro aurait permis d’acheter 8.190 de ces boules d’or." source : http://daudon.free.fr/page150.html

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv