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Taïké Eilée

Taïké Eilée

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  • Premier article le 29/11/2006
  • Modérateur depuis le 22/01/2007
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  • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 février 2007 16:04

    Bonjour,

    Je suis assez d’accord avec vous. Le choix logique « de conviction » du noniste laïc, c’est Dupont-Aignan. Et son choix « utile », probablement Royal ou Bayrou, qui, on peut l’espérer, prendront en compte ses critiques. Ou encore Le Pen, si le noniste a le goût du risque et dépasse certains tabous (à l’image de Soral).

    Et, en effet, en dehors de la posture que la France et l’Europe doivent tenir face à la mondialisation économique (protectionnisme ou pas), la laïcité constitue l’autre sujet majeur de ces élections, avec un choix fondamental à faire entre le soutien à notre république indivisible et la promotion des communautarismes. Rajoutons à cela la prise en compte des problèmes écologiques, et l’on tient sans doute là les trois thèmes centraux qui devraient nous occuper.



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 17 février 2007 06:02

    Je ne crois évidemment pas que les électeurs vont se décider uniquement en fonction de leur vote au référendum de 2005. Je dis, au contraire, que les principaux motifs du choix relèvent sans doute du conditionnement médiatique et de la séduction, qui ne s’adressent pas prioritairement à notre intelligence. Dans l’idéal, il conviendrait de se déterminer sur des idées. Reste à savoir quelle place cette réflexion peut occuper chez chacun d’entre nous, entre la séduction et le conditionnement. Ensuite, je dis que, parmi les sujets de fond, il y en a des fondamentaux et des secondaires, ces derniers ayant tendance à occuper le devant de la scène. Selon un politologue comme Emmanuel Todd, le problème numéro 1 qui angoisse les Français, c’est la mondialisation libérale et ses conséquences, notamment sur l’emploi. Même si le « Non » de 2005 était très hétéroclite, porteur d’un tas de messages différents, il exprimait tout de même largement un refus d’une Europe trop libérale, pas assez protectrice (mais également pas assez démocratique, avec un TCE obscur, etc.).

    S’il échappe à l’influence des médias, qui le poussent dans une certaine direction, vers Ségo ou Sarko, comme ils le poussaient déjà vers le « Oui » en 2005, s’il veut se prononcer en fonction du sujet le plus fondamental du moment, l’électeur rationnel (qui n’est peut-être pas l’électeur lambda...) devra juger les positions des différents candidats sur la question de leur projet européen. Je parle finalement davantage du comportement d’un électeur « idéal », « rationnel », et pas d’un électeur « réel », qui agira vraisemblablement selon d’autres motifs, moins essentiels.

    Tous les problèmes abordés dans la campagne sont importants. Mais une poignée d’entre eux comptent davantage que d’autres, conditionnent presque tous les autres. La question posée en 2005 fait partie de cette poignée de problèmes-clés.

    Vous dites que la conviction des électeurs d’appartenir à telle ou telle mouvance politique et de croire à telle ou telle vision de la société comptent bien plus pour eux que leur vote au TCE. Mais ce vote au TCE n’était-il pas justement porteur d’une certaine vision de la société ? Vouloir l’Europe des nations ou une Europe fédérale, ça induit des visions de la société assez différentes ; vouloir un protectionnisme européen ou non, également.

    Et puis, le vrai clivage politique actuel réside-t-il encore dans l’opposition gauche/droite ? PS/UMP ? ou précisément dans la réponse que l’on a donnée en 2005 ? Oui/Non ? même s’il existe, bien sûr, des divisions entre les partisans du « oui » et ceux du « non ». Extrême-gauche et droite nationaliste ne sont certainement pas prêtes à se rejoindre (trop d’idéologie les sépare), mais on peut néanmoins imaginer une convergence entre les deux, un refus du libéralisme mondialisé qui passerait par un retour à la nation protectrice...

    Sans le poids des anciens clivages, Chevènement et Fabius n’auraient jamais rallié Royal... ils auraient, pourquoi pas, rejoint Dupont-Aignan, qui, lui, a finalement lâché Sarkozy...



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 16 février 2007 21:25

    « mais quelle honte y-t-il à voter pour un candidat minoritaire ? » Absolument aucune évidemment. C’est seulement dommage de ne pas pouvoir voter pour la gagne.

    « Supposez que Dupont-Aignan ou Bové fassent 10%. Cela serait très lourd de conséquence. » Possible. Cela dit, 10 % pour NDA ce serait un score vraiment exceptionnel, inespéré... et très peu probable. Idem pour Bové, perdu dans une multitude de candidatures à l’extrême-gauche. De toutes façons, je ne vois pas NDA peser sur l’éventuelle politique de Nicolas Sarkozy, ou Bové peser très lourd sur celle de Ségolène Royal (même en flirtant avec le 10 %).

    « Les électeurs du Non n’ont à mon sens aucune raison de se résigner. Qu’ils votent pour le candidat dont ils se sentent le plus proche. Au premier tour, on choisit, ce n’est qu’au second qu’on élimine. » D’accord.

    « A nous électeurs de ne pas nous laisser influencer et à maintenir nos orientations. Il n’y a pas besoin d’avoir des états d’âme ou des dilemmes. » Si vous voulez... Je disais simplement qu’il est dommage qu’une tendance majoritaire (le « non » au TCE) ne puisse pas raisonnablement prétendre porter un candidat de son camp à la tête de l’Etat. Mais patientons... peut-être assistera-t-on à de « folles » élections, loin de toutes les prédictions raisonnables...



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 16 février 2007 18:09

    Merci d’avoir eu le courage de lire l’article jusqu’au bout... et pour ce commentaire plein de douceur...

    Non, mon candidat préféré n’est pas forcément Nicolas Dupont-Aignan, et je ne suis même pas forcément un tenant du « non » moi-même, allez savoir... Je me demande simplement ce que ces gens peuvent rationnellement faire, dans cette élection où il ne semble pas possible qu’un candidat « noniste » gagne et puisse représenter ce qui constitue pourtant la majorité des Français (55 %...).

    NDA (pour vous faire plaisir, je ne cite même plus son nom) est un candidat qui me semble honnête et porteur de réelles convictions, et qui n’hésite pas à aller un peu contre le sens du vent. Il me semble le plus proche des idées du Chevènement de 2002, n’a pas les outrances d’un Villiers ou d’un Le Pen, ou même d’un Bové, il est un républicain modéré qui a un peu de ma sympathie, notamment pour sa rupture récente avec l’UMP de Sarkozy, mais je n’ai pas (encore) l’intention de voter pour lui.

    Nul appel à l’incivisme évidemment. Seulement la mise en évidence d’un dilemme... d’un choix très difficile.

    Quant au nombre de fois où j’ai cité son nom... c’est 3 fois ! Quelle publicité en effet ! smiley



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 16 février 2007 17:22

    Lorsque 55 % de Français défendent une position fondamentale sur l’Europe (sujet majeur s’il en est), il serait normal qu’ils puissent prétendre élire un président qui porte leur option politique. Alors, en effet, oui, comme vous le dites, il y a des tas de candidats qui sont des tenants du « non », mais aucun n’a une chance de gagner, sauf, peut-être, Le Pen, qui reste un candidat un peu particulier. Je considère qu’avoir à choisir entre des gens qui n’ont rigoureusement aucune chance d’être élus est un faux choix.

    Il n’y a aucun dilemme pour les tenants du « oui », qui sont assurés (ou presque) de prendre leur revanche en 2007. Cette contradiction entre la tendance majoritaire des Français en 2005 (pour le « non ») et le choix réaliste qui leur est proposé en 2007 (entre des tenants du « oui ») ne gênera en effet que les « nonistes » qui aimeraient se comporter rationnellement dans leur vote... avec le légitime espoir de remporter les élections et de ne pas faire que de la figuration.

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