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Anecdotes estivales

Anecdotes cueillies à l’occasion d’une itinérance détendue dans un pays surchauffé par la dérèglement climatique.

Anecdotes estivales

Dans la ville de la pipe de bruyère et de la Confrérie des maîtres-pipiers, un clin d’œil, ceci n’est pas une pipe, dans la rue, c’est parfois sous la même apparence mais d’une autre taille, une corbeille à papier…

Anecdotes estivales
  • Au café, sur la table voisine, des amuse-gueule paraissent appétissants mais négligés par les clientes. L’une d’entre elles qui a saisi nos regards propose : « nous ne mangeons pas de porc, profitez-en »... C’est excellent et accompagne ce moment de détente… Comme nous dégustons lentement, le cafetier vient retirer l’assiette à peine entamée… Il n’y a pas de petits bénéfices… mais notre généreuse voisine ne s’en laisse pas conter et va récupérer son bien pour le remettre à notre disposition…

La presse a beaucoup insisté sur les difficultés à trouver du personnel pour les cafés et restaurants dans une période particulièrement importante pour le chiffre d’affaires. Il n’est donc pas étonnant de voir des jeunes, étudiants ou même lycéens, assurer un service de terrasse à la place de professionnels. Il est facile de repérer ces serveurs de l’été à leur moindre professionnalisme : plateau indécis, mémoire défaillante, recherche, de table en table, du consommateur qui attend son plat… Ce manque de professionnels permet aussi de diminuer le coût du personnel. A la plonge, autre technique... l’utilisation du plastique ou du carton. Ainsi, dans un café, une jeune lycéenne propose la glace avec un cornet ou une coupelle en plastique. Ayant refusé le plastique, avec la glace dans un cornet, l’eau fraîche gracieusement servie arrive dans un « verre » en plastique et la chantilly et le café aussi…
La gentillesse et le sourire feraient presque oublier le dérèglement climatique et la nécessité de faire quelque chose à tous les niveaux…

Ici, la commune a mis en service, gratuitement, une navette pour gagner sans peine les hauteurs boiséesde la ville et prendre un peu d’air frais quand la poulation est assommée de chaleur. Là, contre la pollution et l’émission de gaz à effet de serre, des bus gratuits circulent en ville. Hélas, les embouteillages sont toujours importants. Il est permis d’espérer qu’avec des lignes plus adaptées (?), plus fréquentes (?), et la prise de conscience (?)...

Sur la place, au milieu des passants, des pigeons sautillent sans peur à la recherche de quelques miettes. Que des enfants, apparemment d’origine asiatique, leur proposent pour les attirer quand deux blondinets, plus turbulents et aux jeux déjà plus dominateurs, se précipitent eux pour les faire fuir… Deux arts de vivre, déjà...

Anecdotes estivales

La seule Marianne noire (photo ci-dessus), qui date d’avril 1848, nous a attiré dans le musée de la Résistance et de la déportation enrichi, temporairement, d’une exposition sur Joséphine Baker. Correspondances, Marianne noire, Résistance, Joséphine Baker… L’entrée est gratuite, n’est demandé que le département d’origine du visiteur. Mais l’interconnexion, non sollicitée, par les téléphones dits intelligents permet d’enquêter, quelques heures après la visite, sur le degré de satisfaction du visiteur du musé, comme du client du glacier de la ville voisine… Oppositions. Le musée de la résistance, hôte permanent de la Marianne noire et d’une exposition temporaire exemplaire, participe comme le commerçant à la mise en place des filets de la société de surveillance, dans l’indifférence générale, semble-t-il...

Fuyant, ici, le Tour de France masculin et ses stars, interdits de séjour, là, par le Tour de France féminin et ses futures stars, aucune chambre d’hôtel libre dans les environs, mais bien accueillis par les pharaons superstars du Mucem et la belle Cléopâtre, inoubliée depuis des siècles.

Les ehpad ont fait récemment la une des journaux. Ils ne sont pas que des lieux d’exploitation de personnes âgées. A l’entrée, un banc peut même esquisser un moment d’humanité… Faut-il cantonner la tendresse au bord de l’ehpad...

Anecdotes estivales

La chaleur de l’été libère les corps et les tatous, dans la rue et sur la plage où les monokinis et les burkinis se font aussi rares. Et la lavande des champs, énervée par les rayons brûlants du soleil, qui embaume jusque sur la route. Si vous sentez son parfum, en regardant l’image, votre imagination a déjà vaincu les premiers symptômes de la covid…

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3 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 11 août 2022 17:13

    « La chaleur de l’été libère les corps et les tatous, »

    et pas les pangolins ?

    et pas les tabous ?


    • Clocel Clocel 11 août 2022 17:22

      « La gentillesse et le sourire feraient presque oublier le dérèglement climatique et la nécessité de faire quelque chose à tous les niveaux… »

      Et hop ! Le petite scie du moment pour causer comme le poste et montrer son allégeance au discours dominant, pas se laisser distancer, on est si peu de chose hors du bocal ma bonne Germaine...


      • Fergus Fergus 11 août 2022 20:03

        Bonsoir, Paul

        Vous passez allègrement de Saint-Claude aux champs de lavande de Provence, il est vrai le pays de Cogolin, une autre ville de pipes. On se gardera de faire des plaisanteries sur les ouvrières des usines locales. smiley

        A noter, à propos de la pipe-poubelle qu’elle a été imaginée par le patron du restaurant La Midinette à Montmartre.

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