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Commentaire de minijack

sur La mort d'un grand monsieur


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minijack (---.---.80.91) 18 juin 2006 17:48

Le paradoxe et l’impertinence jouxtaient chez lui l’à-propos et la rêverie. Les fils de couleurs de sa pensée lunaire s’emmêlaient en de délirantes arabesques qui ravivaient les couleurs de l’âme, s’émaillant de larmes de rires ou s’irisant de flaques de joie.

Poète surréaliste bien plus qu’amuseur public, le gros homme a misé sur la légèreté du propos pour faire s’envoler les soucis et emporter son monde dans un autre, aussi lointain que familier.

Se jouant des maux et des mots, parsemant ses phrases d’étoiles, le divin Devos nous a séduit jusqu’au tréfonds de l’âme sans jamais descendre sous la ceinture, fût-ce celle de Van Allen.

Maille après maille, en courtes poésies sans faille, le tricoteur de mots a patiemment fait sa pelote et s’en est allé.

Adieu l’Ami. Tu nous manqueras.


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