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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur A propos de la « note générale sur la suppression des partis politiques » de Simone Weil


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 1er août 22:52

Merci pour cet article.

Pour avoir le teste intégral, désormais dans le domaine public, c’est ici.

Elle va loin, très loin.

On peut ne pas être d’accord avec elle, mais elle donne à réfléchir.

D’une manière générale, elle se méfie du collectif, qui d’après elle tue la pensée juste, et écarte de la vérité.

Pour ma part, je pense au contraire qu’une civilisation s’élève grâce aux efforts combinés d’êtres qui peuvent à plusieurs faire ce ce qu’un seul ne peut pas.

Mais il y faut des conditions particulières ans lesquelles on tombe dans l’oppression du collectif sur l’individu. Une association libre d’individus libres qui peuvent à tout moment décider de se séparer également librement.

Pour Simone Weil, ce sont des revues qui peuvent contribuer aux débats sans entrave de leur fonctionnement :

 « Hors du Parlement, comme il existerait des revues d’idées, il y aurait tout naturellement autour d’elles des milieux. Mais ces milieux devraient être maintenus à l’état de fluidité. C’est la fluidité qui distingue du parti un milieu d’affinité et l’empêche d’avoir une influence mauvaise. »

De nos jours, les revus ou ce qui en tient lieu, le système communication est entièrement dominé, non pas par les partis, mais par les intérêts d’une minorité financière qui devient en elle-même un système totalitaire.

Il faudrait alors supprimer à la fois les partis et le système de communication tel qu’il est aujourd’hui.


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