@LeMerou
Ce que vous dîtes est très juste. Les êtres ne se pensent pas, ils pensent seulement leur existence. Idem pour le moi intérieur qui n’est en fait qu’une représentation psychologique de soi, qui n’est pas accessible sinon par un effort de l’esprit dans le mental de l’être.
Il est évident qu’il n’est pas donné à tous de se penser ; ce que je dis dans cette analyse est que l’être, quel qu’il soit, confronté à lui-même, qu’il lui arrive de sentir un vide intérieur, suite à des conflits ou simplement à la solitude, comme je le dis à tous, de porter un regard sur lui-même, sur eux-mêmes.
Et c’est ce que j’ai écris, à la fin :
"Nous ne cherchons pas à comprendre, par exemple, pourquoi, de temps à
autre, ce vide intérieur nous prend, il nous bloque et nous rend
indifférent sans prise sur notre existence. Pour certains qui dépriment
cela peut être très négatif, tellement négatif que le sens d’exister
pourrait n’avoir plus de sens. Évidemment, les cas extrêmes qui vont au
suicide ne signifient que ces êtres, en cherchant à se comprendre, vont
quand même au suicide. Cela signifie simplement que telle était leur
conscience ; ils ne voulaient pas vivre ; il n’y avait pas de remède
pour leurs existences ; les forces étaient tellement contraires que
c’était écrit dans leur destinée.«
Et c’est aussi pourquoi mon texte s’adresse surtout à ces êtres qui peuvent souffrir intérieurement sans réellement sentir cette souffrance sinon vivent dans l’indifférence de leur existence. Et le titre est parlant :
»Aimions-nous
suffisamment pour dépasser ces moments de désamours intérieurs qui sont
naturels et nous appellent à les « transcender » ?"