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Commentaire de Étirév

sur Eleanor Marx, féministe révolutionnaire


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Étirév 8 mars 10:12

Il y a féminisme et Féminisme ou : le milieu dans lequel baignait Éléonore.
Tout comme Eduard Bernstein, l’un des théoriciens majeurs du socialisme de la fin du XIXe siècle, les économistes John Maynard Keynes et John Kenneth Galbraith, Annie Besant et Sa Société Théosophique aux conceptions purement occidentales, bien souvent modernes et de connivence avec l’action politique liée à « l’impérialisme britannique » (dont René Guénon démonte tous les rouages dans son ouvrage « Le Théosophisme, histoire d’une pseudo religion »), Arthur Balfour et la « Déclaration Balfour », inventée et rédigée en réalité par son conseiller (ancien homme d’état russe et futur Président de l’État d’Israël) Chaïm Weizmann (première étape finale  dans la création de l’État d’Israël), Aleister Crowley (qui travailla pour « l’Intelligence Service » en même temps qu’il joua un rôle non négligeable dans « l’avènement » d’Adolf Hitler) ou Aristide Briand (qui fut l’un de leurs plus fervents collaborateurs, est un des personnages clés dans la construction de la future « Union Européenne »), Eléonore Marx, fille du fondateur du communisme comptait parmi les membres éminents de la « Fabian Society ».
H. G. Wells fut également membre de la « Fabian Society », mais H. G. Wells la quitta en 1908. Son départ fut principalement occasionné par des conflits d’intérêt et de personnalité avec les dirigeants « Fabiens ». Il devint même l’un des adversaires les plus acharnés de la Société, reprochant à ses membres d’avoir une piètre compréhension des problèmes économiques et éducatifs. Notons cependant que c’est avec H.G. Wells que fera son apparition l’expression « Nouvel Ordre du Monde ». Jusque-là, on ne parlait que d’« Internationalisme ».
Le « fabianisme » est un mouvement radical fondée le 4 janvier 1884 à Londres, dans le but de renverser l’ordre existant et d’établir un gouvernement mondial socialiste contrôlé par ses dirigeants et par les intérêts financiers qui leur sont associés.
G. Boulianne écrit que « La principale organisation radicale de promotion du socialisme en Angleterre fut l’Association internationale des travailleurs, alias la Première Internationale, fondée par Karl Marx le 28 septembre 1864 à Londres au Saint-Martin’s Hall. Le système communiste en Russie était une « expérience britannique » destinée à devenir à terme le modèle socialiste « Fabien » pour la prise de contrôle britannique du monde par le biais des Nations Unies et de l’Union Européenne. »
Précisons que le nom « FABIAN » choisi pour cette organisation provient du nom du général romain Quitus FABIUS Maximus (nom porté par les « Fabii », membres de la gens « Fabia » de la Rome antique). C’est lui qui, au IIème siècle avant notre ère, vint en Gaule et tailla en pièces les tribus confédérées d’Arvernie qui luttaient pour l’indépendance gauloise et contre l’invasion romaine.
Pour les membres de la « Fabian Society », la réorganisation de la société sur des bases socialistes devait s’établir selon le modèle suivant : une pénétration lente, patiente et discrète, d’en haut, à travers la fondation d’écoles et d’universités qui forgeraient les futurs cadres des États, des administrations publiques et privées, des industries, en un mot les technocrates.
C’est par l’intermédiaire de la « Fabian Society », pour assurer la pénétration de ses idées dans les élites et, ensuite, « tenir les universités et les collèges », qu’on s’intéressa de près à l’enseignement. Les membres des « Sociétés secrètes » comprenaient bien le rôle fondamental de l’instruction, capable d’agir d’abord sur les personnalités en formation puis, grâce aux idées communes « imprimées » dans les individus, sur la nation tout entière. La logique des principes transmis par l’école, c’est-à-dire ce conditionnement exercé par les idées communes, se traduisant ensuite en tendances, réflexes et actions de la collectivité tout entière, qui seront toujours plus consolidés et surtout prévisibles.

La « Fabian Society » s’employa, dans un premier temps, à noyauter les grandes institutions universitaires britanniques en place, c’est-à-dire Oxford et Cambridge.
La même chose se produisit aux États-Unis afin d’avoir la main mise sur les grandes universités américaines, telles Harvard, Columbia, Yale, Princeton ou le M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology).
Il est essentiel de comprendre que ce socialisme « Fabien » était loin d’être une affaire à sens unique : les principaux éléments du capitalisme libéral, la grande entreprise, n’étaient nullement antipathiques au communisme. En effet, le noyau du Manifeste du Parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels consistait en des politiques capitalistes monopolistiques comme la centralisation du capital et l’organisation des travailleurs.
Rappelons que Marx et Engels ont commencé leur carrière en tant que journalistes travaillant pour des intérêts capitalistes libéraux. Marx travailla pour le New York Tribune, dont le propriétaire, Horace Greeley et son éditeur, Charles Anderson Dana, étaient de proches collaborateurs du communiste Clinton Roosevelt, un membre démocrate radical du célèbre Clan Roosevelt, dont les intérêts étaient la banque et la politique, et qui étaient de proches alliés des Vanderbilt.
Wickliffe B. Vennard, dans son ouvrage « The Federal Reserve Hoax - The Age of Deception », écrit également : « Sans l’aide reçue de Clinton Roosevelt, d’Horace Greeley et des financiers qu’ils représentaient, Karl Marx serait resté un obscur obsédé révolutionnaire. Greeley a donné à Marx et à son Manifeste communiste une audience internationale. Ils ont promu leur camarade Illuminé en le nommant correspondant et analyste politique pour la New York Tribune, le journal de Greeley ».
Dans son livre « des Pions sur l’échiquier », W.G. Carr écrit : « Il faudrait des livres entiers pour citer toutes les preuves établissant que les Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent et dirigèrent la Révolution Russe afin d’obtenir le contrôle d’un énorme territoire pour pouvoir y tester à fond leurs théories totalitaires. En pratiquant des expériences sur un territoire aussi gigantesque que la soi-disant U.R.S.S., ils pouvaient déceler les erreurs et les faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait été vraiment stupide de leur part d’essayer de diriger le monde entier avant d’avoir accompli cette expérience qui coûta des millions de vies humaines. »
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