Confier
des responsabilités exécutives à des zélus conduit à susciter
des politiciens professionnels préoccupés de rester en place.
On
peut garantir leur désintéressement seulement si on les empêche de
s’incruster au delà de la mission courte, et contrôlée en
continu, à laquelle ils s’engagent, avec des objectifs chiffrés
et publiés, sous peine de révocation ad nutum.
Les
athéniens ont réussi à le faire pendant 2 siècles,
(à
peu près : tirage au sort parmi des candidats examinés par
l’assemblée + possibilité d’ostracisme en court de mandat),
eux
qui avaient, 8 siècles déjà avant notre ère, démontré qu’un
système d’élections conduit inévitablement à une ploutocratie.
Les
PPPDREP sont des obstacles à la démocratie.
Le
système électoral actuel cause la prolifération de politiciens
professionnels.
Leur
immense majorité est constituée de politiciens professionnels
préoccupés de rester en place : les PPPDREP.
Ceux
qui font de la politique pour faire carrière ont largement démontré
leur penchant pour la trahison des promesses faites aux électeurs,
leur extrême sensibilité aux lobbies, leur absence de principes
moraux, leur gangrène du clientélisme, leur désintérêt
systématique pour le bien commun.
Exceptions
notables mais rarissimes : Pepe Mujica, Thomas Sankara, Jerry
Rawlings, Nelson Mandela, ...
Ce
sont des obstacles évidents et systématiques à toute progression
du bien commun.
La
solution vient d’un tirage au sort pour des mandats courts non
renouvelables, avec possibilité de révocation.
Elle
concerne tous les postes de gouvernement et de l’administration,
qui respectent leur feuille de route sous le contrôle d’une
commission de révocation.
Les
acteurs politiques sont destinés à l’assemblée pour un seul
mandat.
Les
membres de la constituante sont tirés au sort, et ne peuvent
postuler à aucune autre responsabilité.
Objections
1.
L’objection classique d’une nécessité de pilotage dans une
durée suffisante ne résiste pas à l’analyse : les décisions
politiques du quotidien sont impérativement conformes à une
progression de critères publics suivis en temps réel.
2.
Celle de la compétence technique préalable ne fait que réduire la
population susceptible de postuler, sans rendre intouchable le fameux
premier violon tiré au sort parmi d’autres.
3.
Le cadre de toutes les décisions politiques reste à élaborer, et à
inclure dans une nouvelle constitution, en rejetant d’emblée toute
appréciation qualitative, ce qui est parfaitement possible dans tous
les domaines.