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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Gaby ! Oh Gaby ! Gabriel Attal, l'Homme sans qualités ou la mise en orbite d'un imposteur


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 10 janvier 23:57

Suite 2

Ancien combattant anti-fasciste et ex-socialaud, ça vous remplit un CV vide

En 2002, alors qu’il n’a que treize ans, ce guérillero précoce manifeste contre la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle. Réaction panurgique d’un boutonneux qui n’a pas encore compris comment fonctionnent les institutions de la Ve République.

En 2006, à dix sept ans, ce petit bourge bien mis de sa personne qui a toujours pété dans des draps de soie s’inscrit au parti socialope. Pour faire la campagne de Ségolène. Il est, paraît-il, ébloui par l’intelligence, la culture et le charisme de la belle des champs. Cela prouve à l’évidence, quelques carences dans sa connaissance des femmes.

Mais comme entre filles on se soutient, il obtient par piston un job de ramasse-miettes dans le personnel ancillaire de Marie-Folle Touraine alors députée. Encore une fille à papa de la gauche caviar.

Son père est le célèbre sociologue Alain Touraine, coqueluche des gauchistes de salon de thé qui ne l’ont jamais lu. Et pour cause. Son globi boulga est réservé à quelques thésards aussi frappés que lui. On ne peut néanmoins retirer sa lucidité à celui qui, bien avant Terra Nova, avait pressenti que le monde des ouvriers et des employés serait bientôt perdu pour la gauche.

Gabriel Attal ressemble au héros d’un roman picaresque d’Escarpit

Expert mondial en logomachie, Touraine était un « ingénieur rhétoricien » comme l’appelait le professeur Robert Escarpit, un communiste humoriste (espèce rare).

Son Littératron, roman picaresque sous forme de pochade, imaginait déjà l’intelligence artificielle en 1964 ! Avec un ordinateur apte à faire des discours creux et écrire des manifestes passe-partout en picorant ici et là des lambeaux de phrases… Le personnage principal anticipait les Gabriel Attal et autres jeunes gens lustrés et calamistrés, incultes et incompétents, mais d’un culot à toute épreuve.

Méric, son héros imaginaire, a bien entendu fait Sciences-Pots de vins, car certaines choses ne s’improvisent pas, comme citer du Tocqueville à des syndicalistes et du Marx à des bourgeois…

Tandis que Méric aborde les milieux scientifiques, industriels et officiels avec la parfaite absence de préjugés que seule peut conférer une totale ignorance («  On ne parle bien que de ce qu’on ne connaît pas ») pour y faire une brillante carrière, Gabynette se fait embaucher par Marie-Folle devenue ministresse de la Santé.

«  Préposé aux discours » (authentique, ce poste de brasseur de vent existe bien !) il est l’adjoint du grivois Griveaux dont la brillante ascension vers les sommets de la Ripouxblique sera interrompue par une malencontreuse histoire de zigounette.

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