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Commentaire de Legestr glaz

sur Connaissez-vous l'aromatase ? Je vous mets au parfum


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Legestr glaz Legestr glaz 9 janvier 00:48

@sylviadandrieux

La gynécomastie masculine attire peu les regards, c’est donc, à dessein. que j’ai illustré mon propos d’une gynécomastie féminine.

Blague à part, je suis d’accord avec vous sur la partie centrale de votre commentaire où il est question du sérieux « masculin » sur certain sujet concernant leur santé.

Quant à l’aromatase, malheureusement, les femmes sont également concernées, surtout après la ménopause, par le sujet. Je n’ai pas pris le temps, dans l’article, de développer cet aspect des effets de l’aromatase du côté féminin. J’en suis désolé. Et pourtant, ce complexe enzymatique aromatase est à l’origine, probablement, des cancers du sein « hormono-dépendants » ou fortement associé à ce cancer du sein, le plus fréquent et le plus meurtrier des cancers chez elles. L’accumulation de graisse viscérale, chez la femme, post ménopause, est aussi un facteur de risque élevé de développer un cancer, et pas seulement du sein, les ovaires étant également de bons candidats.

Extrait d’une étude ... Les résultats de cette étude peuvent s’expliquer en partie par l’observation récente selon laquelle une hypertrophie des adipocytes et une inflammation se trouvent dans le tissu mammaire de certaines femmes ayant un IMC normal. 7 L’excès d’adiposité est associé à une hypertrophie des adipocytes et à la mort cellulaire conduisant à une inflammation chronique et subclinique du tissu adipeux. 12 Une inflammation du tissu adipeux blanc du sein est observée systématiquement chez les femmes présentant des niveaux élevés de graisse corporelle totale. 34 L’inflammation du tissu adipeux blanc du sein est associée à l’activation du facteur nucléaire-κB, un facteur de transcription qui induit l’expression de médiateurs pro-inflammatoires, des niveaux élevés d’aromatase et une augmentation du rapport œstrogènes/androgènes. 10 , 11 , 13 , 35 On s’attendrait à ce que la production localement accrue d’œstrogènes dans le cadre d’une inflammation adipeuse blanche conduise au développement de tumeurs dépendantes des œstrogènes. Conformément à ces observations, Carter et al 36 ont récemment rapporté que des niveaux élevés d’inflammation adipeuse blanche du sein étaient associés à un risque accru de cancer du sein.


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