L’histoire de la Loire marchande a connu son apogée avant que le chemin de fer ne vienne mettre à mort ce qui était alors le poumon économique du royaume. La lente agonie de la rivière était sur les rails tandis qu’un temps, la vapeur a laissé croire à un renouveau illusoire. La Loire a cessé d’être un pôle d’attraction et d’intérêt, elle a même traversé un long désamour après des catastrophes humaines qui ont terni durablement sa réputation.
Cette crue historique a engendré de nombreux dégâts le long de la Loire. Les ponts de Saint-Just,
Feurs, Andrézieux, pour ne citer que ceux-ci, ont été emportés (Maistrasse et Wiart, 1846). À
Roanne, la digue située entre la Loire et le Renaison a cédé sur 300 m à la pression des eaux.
Cette large brèche a provoqué la destruction d’un quartier de 112 maisons (Bobinet et Maillet,
1919). Le fleuve et le canal ne font qu’un. La crue de 1846 dépasse de 1,5 m celle de 1790. A
Nevers, les levées ont également subi des dégâts significatifs. La levée de Saint-Éloi a été
surmontée, causant quatre brèches d’une longueur totale de 464 m et l’inondation des basses
rues de la ville de Nevers. https://www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/1846_souvenons-nous_octobre_1846.pdf
A bientôt. Amitié.