@chantecler
1)Si, ce sont bien des clandestins, ou migrants, ou sans-papiers, comme vous voulez les appeler. Selon un responsable du projet : ’’ce dispositif est en théorie avant tout destiné aux personnes étrangères qui viennent d’arriver en France et qui vivent à la rue ou parfois dans des gymnases.
2)La construction de logements pérennes pour ces personnes n’est pas à l’ordre du jour, puisqu’en grande majorité, elles vont in fine se voir signifier une OQTF, ne remplissant en général pas les critères demandés. (En revanche, des logements pérennes pour les mal-logés autochtones s’impose, mais c’est un autre sujet).
3)Les migrants visés n’ont pas de papiers et ne peuvent pas travailler. Ils subsistent grâce aux aides sociales prévues et d’expédients.
Quant aux solutions rationnelles et humaines, je n’en vois qu’une : traiter leurs dossiers au plus vite et les renvoyer rapidement chez eux, où ils retrouveront leurs repères, un toit, leurs proches et leur dignité. Il faut le dire et le répéter : les demandeurs d’asile dans leur immense majorité ont un chez-eux, dans leur pays, et ne sont pas sauf exception des sans-abris, comme l’ont été les victimes de la guerre des années 40.