@rosemar
C’est absurde de parler de russophobie : c’est le pouvoir de Poutine qui est visé...
Vous vous trompez deux fois.
Une première
fois en croyant que la coalition occidentale et ses médias visent seulement Poutine
et non pas les Russes. C’est évidemment faux, et Bruno Le Maire l’a exprimé
avec la plus grande franchise et sincérité. L’objectif occidental est de tuer l’économie
russe et donc la population de ce pays.
A la
sincérité de Le Maire répond la voix du peuple russe : elle exprime sa
solidarité avec Poutine. En gros, le peuple et Poutine ne font qu’un. Votre
tentative de séparer les deux, c’est dans vos rêves, pas dans la réalité.
Vos
semblables (nos médias), tout à leur passion de diviser l’ennemi, rêvent par ailleurs d’une
Chine s’éloignant de la Russie, because le pognon occidental qui serait vital
pour la Chine. Or celle-ci ne cesse au contraire de s’en rapprocher, plaçant le
pognon occidental derrière sa souveraineté nationale et son autonomie de grande
puissance affrontant les USA dans le Pacifique.
Vous vous
trompez une seconde fois dans votre tentative d’exprimer de l’empathie (le contraire de la russophobie) pour les
Russes, en laissant croire que l’Occident serait bienveillant vis-à-vis des
habitants de ce pays, leur chef excepté.
En réalité, les Occidentaux (l’élite occidentale) n’ont
strictement aucune empathie pour les Russes, au contraire, pas plus que n’en
avait la coalition raciste Allemagne + Pays de l’Est il y a de cela 80 ans,
coalition qui semble se reconstituer aujourd’hui, avec le risque d’une guerre généralisée
OTAN-Russie. De ce point de vue, les Anglo-saxons et leur mépris traditionnel (ou
au mieux indifférence et ignorance) pour les peuples « inférieurs » (Indiens
d’Amérique, noirs…) n’arrangent rien.
Mon point de
vue peut paraître excessivement pessimiste, mais les performances passées de
nos aïeux, des humains plus généralement, n’incitent pas à l’optimisme.
Je crois être plus près de la ralité que vous ne l’êtes, avec votre discours « médiatique » qui sonne faux sur le mode « nous, on est les gentils, on aime tout le monde, on veut du bien à tout le monde, mais on déteste les dictateurs ». La réalité est plus prosaïque : nous, on aime dominer le monde, et tout concurrent est un ennemi mortel que l’on se doit de combattre par les armes.