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Commentaire de Étirév

sur « L'État d'Israël contre les Juifs » par Sylvain Cypel – Edition Cahiers libres – La Découverte - 2020


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Étirév 29 mars 2023 14:54

Plus est claire et nette la vision du passé et plus le présent s’éclaire.

Le jour du Sabbat, les hommes suspendant tout travail avaient le loisir d’être tout à la Déesse aimée ; c’était le jour con-sacré. La Religion ainsi comprise était vraiment humaine et morale. En même temps, elle était simple comme toutes les conceptions féminines, sans apparat, sans exagération, sans rien de surnaturel. Le régime social qui en résultait était basé sur la justice intégrale, sur des mœurs pures, sur une vraie fraternité. Telle fut la forme de la primitive religion Israélite. Les sacerdotes lui substituèrent le Judaïsme, culte impie dans lequel la « Divinité unique » du Sépher est cachée dans le silence, couverte d’un voile mystérieux.
Pendant 516 ans, c’est-à-dire depuis la mort de Myriam jusqu’à la mort de Salomon (975 ans avant notre ère), le peuple d’Israël ne forma qu’une nation. C’est sous le régime gynécocratique que le peuple d’Israël avait existé jusque-là, et c’est sur ces fondements que nous allons voir Salomon étayer sa puissance et régner en homme, c’est-à-dire en conquérant cherchant à agrandir son royaume et en ambitieux cherchant à augmenter sa fortune. Dans les « Mystères de Jérusalem », ancêtres de la Franc-Maçonnerie (« opérative »), le grade de « Maître Secret » a pour objet de réagir contre les deux grandes violations du « droit naturel », introduites dans le monde par Salomon : la première en donnant le titre Divin à des personnifications masculines en même temps que l’autorité suprême, alors que ces personnalités mâles ne représentent pas le bien, mais le mal ; la seconde est celle qui consiste à disputer l’enfant à sa Mère, ce qui est une violation du Droit maternel.
C’est après la mort de Salomon que la nation se divisa en deux Royaumes. C’est ce qu’on appelle « le schisme de Juda ». Le pouvoir ainsi divisé amena la division de toutes les institutions qui régissent la vie morale.
C’est à partir de ce moment que la tribu de Juda prend de l’importance et que le nom qu’elle se donne, « Iehoudim » ou « Yehudim », figure dans l’histoire. Dans le « Livre des Rois », on trouve ce nom pour la première fois pour désigner les révoltés de Juda.
C’est de ce nom qu’on fera « Judæi », et de Judæus, qui signifie « de la Judée », on fera Juif.

La première tribu révoltée, Juda, laissera dans l’histoire un nom synonyme de trahison

L’exil ou la captivité de Babylone... En réalité, il y eut plusieurs déportations : la première sous Joyakim, en 599 ; la seconde lors de la destruction définitive de Jérusalem et du Temple, en 588. C’est pendant le séjour des Judéens à Babylone que les hommes, enhardis par ce qu’ils voyaient faire autour d’eux, se perdirent tout à fait. Sous l’influence démoralisatrice des Babyloniens, ils acquirent de nouveaux défauts. Jusque-là, ils avaient été turbulents, envahisseurs par moments, cruels quelquefois, mais ils avaient cependant gardé au fond de l’âme le respect de Hevah, l’Esprit féminin, ils avaient même respecté la vérité, n’osant pas encore s’affirmer dans le mensonge et se cacher sous la ruse. Les Babyloniens, maîtres en ces matières, devaient leur en donner l’exemple ; leur ville, qui allait bientôt disparaître de la scène du monde, était entrée en pleine décomposition morale. Les vainqueurs Chaldéens, en attaquant les hébreux, avaient, en plus du souci de détruire leurs institutions gynécocratiques, celui de les asservir ; il n’est donc pas étonnant que, dans ce milieu misogyne, les Juifs se soient affermis dans leur révolte contre Hevah, et que, entraînés par l’exemple, ils aient conçu l’idée d’instituer une religion nouvelle, dans laquelle le Prêtre aurait la première place en même temps que les honneurs et les bénéfices du sacerdoce. C’est donc de cette époque qu’il faut dater la nouvelle période religieuse des Juifs, l’origine du Judaïsme, venant renverser le premier culte, la vraie religion, pour lui en substituer une « qui n’est pas religieuse ».

La folie des hommes n’a d’égale que la folie des dieux qu’ils ont créés.

La dissolution religieuse et morale des Juifs engendra une littérature exubérante dans laquelle les scribes et les docteurs, pétris d’orgueil, épuisèrent leur science en de vaines et puériles subtilités. Ils étaient fanatisés par les idées nouvelles que la mauvaise traduction du Sépher avait fait naître et, sur ces traditions faussées, édifièrent une nouvelle Loi. Au commencement du premier Christianisme, ce sont eux que l’on considère comme des pharisiens hypocrites, des « Hommes sans Thorah », des « Sépulcres blanchis » qui imposent aux autres des devoirs qu’ils ne remplissent pas eux-mêmes et créent dans la société une aristocratie factice basée sur les privilèges qu’ils se donnent. D’un « royaume divisé contre lui-même », ils forment des sectes qui se détestent et se méprisent entre elles autant qu’elles détestent et qu’elles méprisent le genre humain. Combien ils sont loin de l’antique esprit d’Israël, ces hommes avilis et prétentieux à la fois, livrés à d’incroyables superstitions et à un sordide appât du gain ! Leur esprit obscurci ne leur permet plus de comprendre la Thorah dont le sens leur échappe, la lettre seule les attache et ils la réduisent à une casuistique ridicule et frivole.
À la médiocrité, ces fanatiques ajoutent la violence. Après avoir fait eux-mêmes une « nouvelle Loi », on verra surgir des zélotes (zélateurs de la Loi) qui, armés du fer sacré, tueront pour la moindre infraction aux prescriptions dites mosaïques. Derrière eux viendront les sicaires qui feront couler des flots de sang. Cette nouvelle Loi (la Loi de l’homme qui est destinée à remplacer celle de la Femme) est surtout exprimée dans le Talmud et le Deutéronome. Mais tous les livres publiés à ce moment sont imbus du même esprit. Ce sont : l’Esdras grec, le Prêtre et III Esdras, publiés après la chute de Jérusalem (en 70), livres écrits dans un tout autre esprit que le premier Esdras.
Sous, le règne d’Agrippa Ier, vers 40, parut le « Livre de la Sagesse », appelé en grec « Sagesse de Salomon », livre écrit dans le but de justifier Salomon, le fondateur de la royauté masculine et le véritable promoteur de la révolte des Juifs contre Israël. Avec « l’œuvre » de Philon, c’est, de beaucoup, l’ouvrage le plus connu du judaïsme hellénistique.
C’est à ce moment où toutes les idées sont perverties et où l’on veut justifier l’homme et le glorifier, qu’on crée la légendaire sagesse de ce roi, alors qu’il fut débauché (le chapitre 11 du premier livre des Rois lui donne 700 femmes et 300 concubines). L’histoire a voulu couvrir de gloire l’homme qui fut le premier roi, le vainqueur de la Gynécocratie, et c’est pour cela qu’on lui attribue toute la gloire de « David » (la Reine Daud, sa Mère), qu’on le représente comme l’auteur de nombreux ouvrages qui sont des œuvres de sa Mère et particulièrement de ses livres de Science naturelle. Cependant, les lois de la psychologie démentent ce fait ; c’est qu’il n’est pas possible qu’un homme débauché soit un sage, un penseur, un savant. Celui qui a 700 femmes et 300 concubines n’écrit pas des ouvrages de science.
Les historiens qui ont attribué à Salomon l’œuvre de sa Mère, ses Psaumes, ses ouvrages de science et de sagesse, lui ont aussi attribué la construction du Temple, dans lequel la doctrine de cette Reine et celle de Myriam devaient être enseignées.
Des monarques de l’Orient prirent également le nom de Salomon ou Soliman, on en compte jusqu’à 72 (Le grand Conseil des « anciens » ou Sénat d’Israël était composé de 70 (ou 72) « Mères ».)
Pendant plus de 1.000 ans, une foule de livres contenant des règles de sagesse pratique et même d’art manuel ont été mis sous le nom de Salomon.
Aussi, précisons que le mot « Salomon » ou « Soliman » est un nom générique et symbolique : il est le nom générique des vainqueurs de la femme, et il indique une ère nouvelle : le règne de l’homme seul !
On veut lui faire signifier la Paix, alors qu’il inaugure le règne de la guerre.
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