@pipiou
Pics de pollution = augmentation du nombre des hospitalisations pour infections respiratoires. Les PM2,5 et « inférieures », étant les particules les plus néfastes pour la santé, chez les personnes sensibles.
Concentrations de polluants mesurées à Paris pendant le mois de mars 2020. En vert, celles de NH3 mesurées par le mini-DOAS. En noir et en rouge, celles de PM2.5 et NOX mesurées par le réseau de mesures Airparif
https://www.ovsq.uvsq.fr/la-pollution-parisienne-diminue-t-elle-pendant-le-confinement-1
Brouillard, inversion thermique, taux de PM2,5 et progression de la mortalité en Île-de-France
Même si le premier cas confirmé de COVID-19 a été hospitalisé à Paris fin 2019 (Deslandes 2020 ), la tempête épidémiologique n’a atteint la capitale française qu’en mars 2020. La tempête a commencé quelques jours après que les concentrations de PM2,5 ont dépassé le seuil de 40 μg/m 3 pour la première fois depuis mi-janvier 2020 en Île-de-France. L’aéroport de Paris-Le Bourget a signalé un ciel brumeux pendant la nuit et le matin, entraînant une surmortalité dans l’un des quartiers les plus touchés (Paris-Saint-Denis), dépassant ainsi les valeurs attendues de 2,5 fois dans les jours suivants le pic de PM2,5. L’évolution correspondante de la couche limite atmosphérique est représentée sur la Fig. 2, montrant que les concentrations de PM2,5 les plus élevées ont été enregistrées le 28 mars 2020, soit le deuxième jour de la forte inversion thermique.