@lecoindubonsens

Ce qui aurait le plus de gueule, ce serait 30 millions voire plus de personnes dans les rues !

Prendre en otage, c’est un élément de langage utilisé par les medias. Vous êtes physiquement emprisonné ? Sincèrement ?
Autant nous l’avons été pendant la crise Covid, oui là nous avons été pris en otage, enfermés, confinés..avec des menaces bien concrètes d’amendes et d’emprisonnement.
Prise d’otage c’est un crime, avec un type qui vous menace avec un fusil d’assault.
Attendre son train « ça fait chier » mais soyons sérieux, ce n’est pas une prise d’otage.
Que dire de l’interdiction de circuler pendant la crise Covid ?

La grève est une stratégie pour faire pression sur le capital avec certes de dommages collatéraux. Dommages collatéraux qui profiteront plus tard de ces grèves pour l’obtention de droits comme avoir des congés payés, créer la sécurité sociale. Et revenir à une retraite à 60 ans.

La grève est un moyen pas une fin en soi. Le seul moyen de faire basculer le rapport de force.
Le mouvement sociale n’est pas l’ennemi du peuple.
Qui nous pénalise aujourd’hui ? Bloquer la production est-ce vraiment pénalisant quand nous ne sommes plus considérés comme des consommateurs et plus comme des citoyens. 
Les médias dans leurs questions suggèrent les réponses. Ecoutez les attentivement. Avec la construction médiatique, la prophétie avec des on qui parle à la place du journaliste : « est-ce que vous n’avez pas peur qu’on vous prenne pour des preneurs d’otages ? » Un exemple de ce qu’est le journalisme. Avec un usager du micro-trottoir dont l’exaspération est censée représentée celle de la majorité des citoyens..Et ça tourne en boucle..
Stratégie de plus en plus éculée. 
« On est emmerdé par les grèves » mais surtout par le démantèlement des hôpitaux, par l’appauvrissement, par la destruction de la société que mène le gouvernement avec la complicité des médias. Par la trahison.
Il n’y a que le tort à l’usager ou au consommateur qui est retenu. Et tout le reste ça ne compte pas. Le gouvernement nous a isolés et s’en est régalé. En nous humiliant avec des mesures débiles covidiennes. Il entend bien continuer son travail de sape.

Les grèves et les manifestations montrent que nous n’acceptons pas d’être isolés.