Un
mélange d’aveuglement, de cynisme et d’arrogance qui continue. De bluff aussi
transformant une erreur insistante en un échec dont on verra plus tard qui et
comment s’en défileront.
Pas si
surprenant quand on retrace les moyens et les subterfuges de cette domination
politique. Des élections gagnées par ruse et surprise en décourageant en même
temps plus de la moitié du corps électoral. Impensable non plus sans ce qu’est
devenu le système médiatique si peu au service de la démocratie mais beaucoup
au service de l’argent roi. En profitant bien sûr de la division persistante et
de la lente prise de conscience de ses adversaires. En jouant aussi avec une
vieille idéologie populiste toujours à la manœuvre quand la justice sociale et
la démocratie reculent, celle de l’extrême-droite. Tantôt adversaire idéal à
battre emmenant dans une impasse ce qu’il faut des électeurs des couches
sociales moyennes et populaires, l’abstention ayant déjà bien joué son rôle. Tantôt roue de secours en fonction de la nature
du vote, du scrutin et du danger du moment. Comme nous venons de le voir aux
législatives et dans les votes à l’Assemblée ici et au parlement européen.
Oubliant que
cet expédient est toujours fatal au pouvoir qui pensant s’en servir finit par
en dépendre. Avec un bonus bien français, la médiocrité et l’arrivisme assez
satisfaits d’eux-mêmes même des représentants de cette famille politique dont
les admirateurs mêmes ont bien du mal à ne pas le reconnaître.