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Commentaire de Gilbert Gosseyn

sur Destitution de Macron


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Gilbert Gosseyn Gilbert Gosseyn 23 mars 2023 18:10

Bonjour à tous,

J’ai peur que l’on ne puisse vaincre le pouvoir avec les armes du pouvoir. La seule chose dont cette oligarchie/dictature a peur c’est une révolte, une révolution du peuple et elle ne sera pas télévisée.

La question qui se pose alors est : Quel sera le point de basculement ?

La faim est mauvaise conseillère mais va-t-il falloir attendre que nos réfrigérateurs se vident pour commencer à comprendre que seule une révolution mettra à bas cette clique au pouvoir depuis plus de 200 ans ?

Sommes-nous trop intoxiqués par des années et des années de propagande ou le peuple français (ceux du moins qui en comprennent la nécessité) aura-t-il la volonté et l’énergie de s’opposer frontalement au capital ? Sommes nous prêts à mourir pour nos enfants et petits-enfants ?

Le confort petit bourgeois, la désinvolture et pour certains l’absence totale de compréhension globale de la situation d’une encore grande majorité de français me fait craindre le pire.

Le bon sens et la coopération prévaudront-ils sur la cupidité et l’endoctrinement ? L’avenir nous le dira.

Je fini par un rappel essentiel à mes yeux du génie Karl Marx dans un extrait de la Préface à la Contribution à la Critique de l’Economie politique de 1858 (en fichier libre de droit .pdf ICI 1,1mo) : 

"Ce n’est pas la conscience des homme qui détermine la réalité c’est au contraire la réalité sociale qui détermine leur conscience. A un certain stade de leur développement les forces productives de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de propriété à l’intérieur desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De formes évolutives des forces productives qu’ils étaient, ces rapports deviennent des entraves de ces forces. Alors s’ouvre une ère de révolution sociale. Le changement qui s’est produit dans la base économique bouleverse plus ou moins lentement ou rapidement toute la colossale superstructure. Lorsqu’on considère de tels bouleversements, il importe de distinguer toujours entre le bouleversement matériel des conditions de production économique - qu’on doit constater fidèlement à l’aide des sciences physiques et naturelles - et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes idéologiques sous lesquelles les hommes deviennent conscients de ce conflit et le mènent à bout. De même qu’on ne juge pas un individu sur l’idée qu’il se fait de lui, de même on ne peut juger une telle époque de bouleversement sur sa conscience de soi ; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les rapports de production. Une société ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, et jamais de nouveaux et supérieurs rapports de production ne se substituent à elle avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports aient été couvées dans le sein même de la vieille société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que les problèmes qu’elle peut résoudre, car, à regarder de plus près, il se trouvera toujours que le problème lui-même ne se présente que lorsque les conditions matérielles pour le résoudre existent ou du moins sont en voie de devenir."


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