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Commentaire de Legestr glaz

sur Les apprentis sorciers


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Legestr glaz Legestr glaz 23 mars 2023 08:32

copié-collé : « C’est donc le noyau qui détermine le comportement de la cellule (régulation énergétique, reproduction, mort, etc.), puisque tout est écrit dans les livres. »


Ceci n’est pas exact. Si c’est bien l’ADN dans le noyau cellulaire qui « possède » le secret de fabrication des protéines, il faut savoir, qu’une fois produites, selon la « recette détenue par l’ADN nucléaire », et bien ces protéines subissent, pour beaucoup d’entres elles, une « modification post-traductionnelle ».


https://www.aquaportail.com/definition-14571-modification-post-traductionnelle.html


Et cette modification post-traductionnelle, modifie la structure des protéines et, par voie de conséquence, leurs fonctions. Ainsi la protéine élaborée grâce à la recette contenue dans le noyau, n’est qu’une étape puisque cette protéine peut être modifiée « post-traductionnellement ». 


Le diable est dans les détails !


... « La protéomique consiste à étudier l’ensemble des protéines d’un organisme, d’un fluide biologique, d’un tissu, d’une cellule ou même d’un compartiment cellulaire. Cet ensemble de protéines est nommé « protéome ». Le protéome est une entité dynamique et complexe. Au sein de chaque cellule, le contenu de protéines se modifie en permanence en fonction des conditions intra ou extra cellulaires. De plus, par le biais de réarrangements, un même gène peut donner naissance à plusieurs protéines. Les protéines peuvent également être modifiées, c’est-à-dire liées à des sucres, des lipides ou bien d’autres groupements chimiques qui vont participer à changer leur fonction.

Le protéome contient donc un nombre beaucoup plus important de protéines que le génome ne contient de gènes. »...

https://hupo.org/mission


C’est donc davantage au « ’protéome » qu’il faut s’intéresser qu’à notre ADN parce que ce sont bien les « fonctions » de l’organisme qui sont assurées par l’ensemble des protéines, issues, pour partie, de la recette détenue par l’ADN, mais aussi, pour une autre partie, issues des modifications « post-traductionnelles ». A méditer parce que l’on ignore ce qui détermine la cellules à procéder à une modification « post-traductionnelle » de la protéine.

Et non, l’organisme n’utilise pas seulement les protéines fournies par l’ADN, les cellules modifient celles-ci selon leurs besoins physiologiques. Et la recherche est loin de comprendre comment cela se passe. Il faut donc rester très humbles.





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