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Commentaire de Nicole Cheverney

sur Amérique insondable


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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 28 février 2023 23:00

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Qu’à visage découvert ou sous l’anonymat, ces petits Tartuffes de l’Anastasie, se transforment en véritables bouledogues qui aboient et mordent derrière leur clavier, ils entendent peser de tout leur poids sur la modération, en censurant par rafales des dizaines d’articles proposés. Qu’à la rigueur, un modérateur censure un, voire deux articles sur la liste proposée parce qu’il n’offrent pas toutes les qualités de lecture et de compréhension, soit. Mais aller prétendre qu’ils sont « sans intérêt » ? En vertu de quel droit un modérateur jugerait qu’un article serait sans intérêt ? Et si les autres y trouvent un intérêt quelconque à le lire ? En quoi cela le regarde ? Passons sur la forme !

Le fond ! Le fond d’un article ne doit absolument pas être pris pour élément tangible dans une décision modératrice. S’il respecte la « charte » d’Agoravox, (comme j’ai pu ces derniers jours le constater de visu au sujet des articles en parfaite concordance avec le respect de cette charte et que j’ai validés moi-même en tant que modératrice), pour quelles raisons ces articles devraient rester en souffrance pendant des jours, voire des semaines, des mois ? Eh bien, parce que ces personnes - s’érigeant en petits commissaires politiques boursouflés du mépris turgescent typique de l’imbu - ont décidé que…

Tant pis pour les auteurs qui ont consacré du temps à produire ces articles !

Ce qui faisait la richesse de ce site jusqu’à ce que les démolisseurs arrivent, c’est qu’il se présentait un peu comme une auberge espagnole où chacun apportait ce qu’il avait à coeur d’y apporter - une pluralité d’opinion - ce qu’il avait envie d’y entendre et de s’y voir raconter. Nous y trouvions tous notre lot quotidien de lecture dilettante. A la charge de chacun d’en retirer ce qui lui semblait le plus nutritionnel pour son esprit et la compréhension de notre monde, témoins de notre temps.

Toute l’Agora venait s’exprimer. Et si l’on vous disait : clans ! Vous répondiez, non, pas de clans ! Il n’y avait que des affinités virtuelles et culturelles qui prenaient corps dans des libelles râleuses, rageuses, fâcheuses parfois, volubiles ou sobres ou éthérées, et j’ai ici envie de passer en revue toute la richesse de ces libelles-là.

Derrière le sobriquet, derrière ce que l’on nomme l’avatar, des personnalités toutes aussi riches les unes que les autres. Derrière, il y a l’humain, la femme, l’homme, et même dirais-je le vilipendeur oublie- t- qu’il n’est lui-même qu’un être humain parfaitement faillible, qu’il se trompe de combat en prétendant fermer la bouche aux citoyens qui usent de leurs espaces personnels de temps et de liberté pour imprimer une trace ou une réflexion par ci, par là, issue de son expérience et de son vécu et de sa perception du monde qui l’entoure ? En réalité, le combat que mène le censeur à travers son défilé de moisissure intellectuelle s’apparente au cœur nucléaire de ce que – nous ! Agoravoxiens – avons le devoir de combattre ! Qui se cache derrière ces petits poings musclés ? A quelle officine obéissent-ils ? Nul ne le saura. Quelle stratégie poursuivent les censeurs ? S’agit-il d’une nouvelle réorientation du site pour le rendre totalement insipide et conforme à ce qu’attendent les ploutocrates aux commandes ? Il semblerait bien que ce soit le cas.

Plusieurs fois nous avons pu lire dans les commentaires, qu’il était urgent de revivifier Agoravox. Devant le mal opéré de façon si insidieuse, quel remède miracle pourrait suppléer à ce qui depuis longtemps nous a échappé ? Cahin-caha, Agoravox poursuit son cheminement à travers le lacis d’Internet, confronté à une tentative désespérée de mise sous tutelle des censeurs verbeux qui continuent de jouer leur petit morceau de flûte pour réveiller le serpent.


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