A TOUS,
Je mets ici mon article sur la censure qui n’a pas été publié.
Depuis
des années, Agoravox subit une opération de démolition contrôlée
par des méthodes que je vais rappeler ici. Grâce à la résilience
des auteurs désireux de voir le site d’Agoravox perdurer, bien
qu’il ressemble de plus en plus à une sorte de Tour de Pise qui
penche mais tarde à tomber définitivement, Ago résiste grâce à
nos contributions. Comme je l’ai souvent répété, nous ne faisons
pas un concours de rhétorique, notre seule ambition est la
participation à un support media qui avait vocation - à l’origine
- à devenir « alternatif », c’est-à-dire différent
de la presse en général. Surtout lorsque l’on met en parallèle la
qualité des éditoriaux de la presse mainstream de plus en
plus hasardeuse où un pointilleux de la langue française et de la
liberté d’expression aurait largement de quoi s’offusquer, il me
semble que les articles proposés par la majorité des auteurs
d’Agoravox dépassent en qualité les nombreuses failles
syntaxiques de la presse mainstream. J’invite tous les
lecteurs à aller sur l’onglet « Palmarès » et de
constater par eux-même. Mais curieusement, les pisse-vinaigre qui
viennent arroser régulièrement Agoravox de leurs sentences
comminatoires, confondant latrines et média, axent essentiellement
leurs critiques acerbes sur les contributeurs d’Agoravox. Le matin
à l’heure du café ou tard dans la soirée, pour ces résolus à
faire tomber ce site, leur premier soin est d’aller cliquer dessus,
de s’y jeter comme un drogué en manque et d’y lire avec la
jouissance d’un voyeur par le trou de la serrure, ce qu’a écrit
unetelle ou untel, pour pouvoir ensuite extrapoler sur la qualité de
leurs écrits, ou en pourrissant, vieille tactique bien connue, par
un trollage intempestif d’ individus rodés à ce petit jeu, pour
clore tout débat possible.
Mais
ce n’est pas le pire des problèmes rencontrés, à ce jour, raison
pour laquelle j’écris cet article, non ! Le plus grave c’est
la main-mise d’une poignée d’auteurs/modérateurs qui notent
NEGATIVEMENT les articles proposés, d’une manière compulsive,
dénotant par là, un esprit particulièrement délétère et
malsain, empêchant de ce fait la parution de ces articles. Des
séries entières d’articles sont refusés par ces quidams chargés
de la modération, qui n’ont de cesse de « pervertir »
d’une manière parfois intempestive le système de sélection
d’articles. Reconnaissons que ce système n’est ni idéal, ni
parfait, mais bon an, mal an, les articles passaient dans leur
majorité jusqu’à présent. Mais je vais y revenir.
Toute
vérité dérangeant le système gêne beaucoup ces trublions. C’est
d’autant plus hypocrite et puant, qu’ils sont les premiers à
crier que le site est en perdition, alors qu’ils font tout pour le
perdre, tous unis dans le même but : mener le combat contre la
liberté d’expression. Nous voyons tous que les propos ici échangés
par ces pleureuses n’influencent guère la voie que nous nous sommes
tracée : continuer vaille que vaille, quelles que soient les
raisons qui nous motivent, malgré leurs cris et trépignements à
défendre, ne leur déplaise, la LIBERTE D’EXPRESSION. Cela fait
évidemment du bruit, beaucoup de bruit, un peu comme de la tôle
ondulée par jour de grêle, ça assourdit momentanément, mais c’est
beaucoup de bruit pour rien. A leur actif, ils comptent des records
de plume dilatoire et jubilatoire, conduite par une sorte de
monomanie pour en découdre non seulement avec le site, mais avec les
rédacteurs du site, avec les autres commentateurs. C’est un jeu
puéril dont ils sont très fiers.
Certains
ont du style, de la culture et s’autorisent, à balancer à grandes
pelletées leurs petites sentences, dans le seul but d’humilier
l’auteur d’un article et tous ceux qui le commentent. Mais pourtant,
malgré leur supposée « finesse » ces pisse-vinaigre
n’ont toujours pas réussi à faire disparaître l’Agora, pourtant
Dieu sait s’ils s’en donnent la peine !