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Commentaire de Octave Lebel

sur Elle est à toi, cette chanson, toi le Macron...


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Octave Lebel Octave Lebel 31 janvier 2023 19:40

@Aristide

Le problème n’est pas celui d’une simple minorité qui serait accroc au luxe.

 

Nous avons besoin entre autres de toute urgence d’une Education Nationale digne de ce nom qui ne soit pas soumise au gré des errements des ministres qui se succèdent et d’une formation continue copilotée par les salariés et les employeurs, le type de grandes politiques publiques parmi d’autres qui devraient faire l’objet d’un état des lieux à l’Assemblée selon un rythme à définir. Cela changerait les relations des responsables politiques notamment tout au long des mandats et lors des élections avec leurs concitoyens. Cela changerait aussi le rôle et la  responsabilité des journalistes dans leur rôle d’informateurs. Ce sont des modalités parmi d’autres d’introduire une forme de planification et de responsabilité qui manquent cruellement.

Il y a là 3 choses qui se confortent. Formation initiale et formation tout au long de la vie qui donnent à tous de meilleures clefs pour un exercice responsable de la citoyenneté dans un espace médiatique régulé lui aussi sous le signe de la responsabilité. A mon avis il est plus que temps. Pas d’optimisme naïf à avoir ou de pessimisme démobilisateur, on peut toujours faire très sérieusement bouger les choses sur l’espace d’une génération avec des effets qui se font sentir bien plus tôt et qui sont des boosters et des encouragements. Pour cela, il faut un projet politique validée par une majorité politique, de la volonté et de la persévérance. Et ne pas se laisser diviser et instrumentaliser par ceux qui ont à tout prix besoin de semer la confusion et nous diviser pour se maintenir au pouvoir. Ce sont aussi les fondements d’une authentique démocratie absolument nécessaire pour évaluer les résultats, arbitrer les grands choix à prendre  et désigner les pilotes chargés de la mise en œuvre.

Le problème n’est pas celui d’une simple minorité qui serait accroc au luxe, c’est que la puissance politique est dans les mains d’une minorité économique et financière qui concentrent les richesses au fur et à mesure qu’elles sont créées et qui impose ses choix qui pèsent sur l’ensemble du circuit économique en s’appuyant sur des politiques et un système médiatique qu’elle contrôle pour l’essentiel, minorité qui considère que l’intérêt général ne peut se comprendre que comme subordonné à sa domination justifiée par sa supériorité. Avec les résultats que nous connaissons tant en termes d’efficacité économique que de citoyenneté et démocratie. Toutes les promesses faites ont failli. Où est le problème ? Dans les promesses ou dans le pilotage de l’économie et dans la conduite de la démocratie ?

 

 

 


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