@Nick Corey
’’C’est plus un capitalisme d’état autoritaire’"
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Vous dites n’importe quoi : un capitalisme d’État c’est impossible dans un pays qui ne possède même plus sa propre monnaie !!! .
Il ne faut pas prendre les vessies pour des lanternes : ce que nous subissons sous l’UE et ses commis est typiquement un corporatisme conforme à la définition de Naomi Klein : « La grande entreprise et le gouvernement tout puissant combinant leurs formidables puissances respectives pour mieux contrôler les citoyens. »
Cette définition rejoint celle que Mussolini donnait du fascisme : « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’État et des pouvoirs du marché. »
La gouvernance libérale a été caractérisé par Noam Chomsky : « Structurellement, l’équivalent politique de l’entreprise est l’État totalitaire. »
« Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe.
« Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême. » Samir Amin, économiste et ex président du World Forum for Alternatives.