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Commentaire de velosolex

sur L'élargissement de l'OTAN et les prétendues promesses


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velosolex velosolex 8 juin 2022 22:56

@CATAPULTE
Au vue de l’invasion du Dombass et de la Crimée, on peut concevoir facilement que la langue Russe soit interdite, à moins d’être vraiment con. Faut pas être maso, quand même. 
Quelle le soit ou pas, elle était toujours d’usage. Les gens ne s’amputent pas comme ça d’un langue. Mais pour le coup, cette fois la cure de dégout du Russe ne va pas concerner que les Ukrainiens. 
Qui a envie d’apprendre le Russe en Europe maintenant, je vous le demande ?

On a envie d’apprendre une langue, quand on est en bonne relation avec les locuteurs. En Bretagne on a perdu le Breton car il a été interdit d’usage à l’école. 
« Interdit de parler Breton et de cracher par terre ! » . Mon père me parlait de ces écritaux sous le préau des écoles. 
Mais cela n’a pas été déterminant pour la perte de l’usage. Ce qui l’a été davantage, c’est l’amputation volontaire que les parents ont fait dans la communication à leurs enfants. Ils ont pigé, à tort ou à raison, que le Breton condamnait leurs gamins à rester des ploucs, et que le Français était pour eux une chance. 
Ca n’est pas du tout le cas en Ukraine, bien au contraire. Voilà la raison pour laquelle ce peuple vaincra, et que la greffe de la russophilie ne marche pas, surtout quand elle se fait à l’aide des bombes et du viol sur les femmes. 
Encore un témoingage évoqué sur Libération du 9 Juin. Certains bien sûr resteront dans le déni. 
’Les conversations charrient toutes leurs lots d’amis ou de parents fauchés par les bombes, de pillages systématisés ainsi qu’une rumeur lancinante  : une femme aurait été violée dans l’école du village. Non loin de l’établissement, Natalia, la mère de la victime, est justement assise sur le banc d’un jardin d’enfants lacéré par les balles. « Un soir de bombardements, ma fille et moi nous sommes réfugiées dans l’école avec d’autres habitants, relate-t-elle, les yeux toujours voilés par l’angoisse. Un soldat russe est entré en brisant la vitre, a fait s’agenouiller tout le monde et a contraint ma fille à monter à l’étage avec lui. J’ai immédiatement compris son intention. Il l’a violée toute la nuit en lui lacérant le visage et le cou pendant que je priais pour qu’il lui laisse la vie sauve. Au matin, elle est redescendue avec ses propres cheveux à la main. Il l’avait rasée ». Une fois la zone libérée, sa fille a immédiatement fui vers l’Europe."


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