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Commentaire de Taverne

sur Agression d'une enseignante au lycée de Combs-la-ville (77) : le petit Zemmour illustré


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Taverne Taverne 12 octobre 2021 13:19

Les médias qualifient les faits d’agression pour donner du retentissement à leurs nouvelles et faire de l’audience et...rouler pour le polémiste omniprésent des plateaux.

Pour enchérir sur cette fallacieuse qualification juridique, des intervenants de la politique réclament une peine exemplaire.

Je trouve que tous ces gens vont vite en besogne au pays des doits de l’Homme. Ils oublient qu’il faut qualifier juridiquement et dans les faits un acte, puis le réprimer juridiquement si l’acte est avéré. Que vois-je ici objectivement ?

1 Un élève qui résiste à sa professeure qui l’empêche de sortir. Il y atteinte à la liberté d’aller et venir du jeune. Le professeur n’a pas autorité pour régenter la vie de ses élèves.

2 L’élève provoque par accident la chute de la personne et semble d’ailleurs ne pas s’en apercevoir. Pour parler d’agression, il faut qu’il y ait une intention volontaire de porter atteinte. Je ne vois pas ici le jeune porter la main sur la professeure.

Il y a un problème de respect de l’autorité dans les écoles. Mais cet exemple mérite-t-il autant de publicité (d’autant plus qu’une vidéo s’en est déjà chargée sur les réseaux sociaux) ?

Je suis sûr que si les journalistes faisaient, pour une fois, leur travail d’enquête, ils trouveraient de véritables agressions : flagrantes et volontaires.
Mais ces médias qui exploitent des faits et les arrangent à leur manière méritent-ils encore le nom de journalisme ? Je dis que non.


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