Posons une question simple à ces éminents universitaires : un mot
a-t-il besoin d’avoir une définition pour recouvrir une réalité ?
Non.
Ben si. Platon l’a d’ailleurs très bien dit dans « Phèdre » :
En toutes choses, mon enfant, pour délibérer avec fruit, il faut
commencer par savoir bien sur quoi l’on délibère, autrement on
n’arrivera qu’à l’erreur
Donc si vous voulez parler d’islamo-gauchisme, il faut définir ce que c’est. Sinon, comme l’explique Platon, vous parlerez d’une chose tandis que l’autre parlera d’une autre chose, tout en utilisant les même mots. C’est comme avec l’anti-sémitisme : vu qu’il n’est pas défini on peut y mettre ce qu’on veut.
Et la définition d’islamo-gauchisme est en fait assez simple : c’est la jonction de 2 idéologies indépendantes qui se rejoignent sur 1 ennemi commun : la culture et tradition chrétienne Française (et plus généralement Européenne)
En effet, pour le gauchistes, le clergé puis la famille traditionnelle chrétienne étaient les ennemis à abattre. Pour les gauchistes, l’internationale socialiste était l’objectif, et la chrétienté était un rempart de stabilité traditionnelle face à cette nouvelle idéologie venant de Marx.
Pour les islamistes, la chrétienté est aussi l’ennemi puisque c’est la religion dominante, et qui plus est a une idéologie en opposition avec l’islam, en particulier sur l’égalité homme-femme.
Et donc, l’islamo-gauchisme est de l’anti-christianisme. Tout simplement. Ca va dans le même sens que l’interdiction des crèches de Noël dans les mairies par exemple.