« que ce ne soit pas une fiction fabriquée, mais une histoire véritable, voilà qui est essentiel » (Timée, 26e) »
"La cité déborde de richesses et d’activité : dans les ports « une foule
bruyante, un tumulte incessant dû au va-et-vient des navires de commerce
venus de partout » ; en son centre, un palais royal somptueux, «
proportionné à la grandeur de l’empire », et, surtout, « au milieu de
l’Acropole, entouré d’une clôture d’or », le joyau des joyaux, un temple
tout « orné d’ivoire, d’or, d’argent et d’orichalque ». Interdit aux
profanes, il abrite une statue colossale en or massif : « le dieu de la
mer debout sur son char attelé de six chevaux ailés, si grand que le
sommet de sa tête touche le plafond ; en cercle autour de lui, cent
Néréides sur des dauphins"
Et encore, aussi loin que peut porter le regard, « des fleuves, des
lacs, des prairies capables de nourrir quantité de bêtes, domestiques ou
sauvages, en particulier des éléphants » ; « des forêts épaisses, des
fleurs, des fruits à profusion » ; « des sources abondantes d’eau froide
et d’eau chaude » ; des mines où trouver « tous les métaux les plus
précieux ». Bref, un véritable paradis, car « toutes ces choses, l’île
sacrée, qui était alors sous le soleil, les produisait belles et
merveilleuses, en quantité illimitée »
Des éléphants, des animaux sauvage, de l’ivoire, de l’orichalque en Auvergne ?
Le Dieu de la mer au milieu des terres ?
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