Pour ceux d’entre
vous qui pensent que le problème est ancien, c’est vrai mais cela
a énormément évolué :
- grâce aux
puissances de traitement ; elles ont massivement augmenté
de 1990 à 2010 ; actuellement cela marque un peu le pas, mais
les ordinateurs quantiques ne semblent plus être tout-à-fait de la
science-fiction ;
- grâce à
l’intelligence artificielle, balbutiante dans les années 1980 mais
maintenant mature en ce qui concerne la visionique, et en
particulier la reconnaissance automatique des personnes sur photos ou
vidéos ; j’ai été impliqué dans unes des premières expériences
de « big data », dans les années 1990 : or la
situation actuelle n’a plus aucun rapport avec celle de l’époque ;
- grâce au
développement d’Internet qui permet aux Gafa, à la NSA, au Shinh
Beth et à bien d’autres de savoir tout sur tous et de le
mémoriser ; c’est surtout de ce point de vue que le Covid-19 va faire
évoluer le paradigme, notamment par la généralisation durable du
télétravail ;
… et j’en passe.
Il y a eu, il y a
quelque temps, une excellent émission d’Arte sur le sujet.
Le risque de puces
sous la peau n’est pas utopique : cela existe déjà, mais
c’est un volet encore mineur parmi de nombreux autres.
Les risques liés
aux caméras video exploitées en temps réel par intelligence
artificielle, et corrélées immédiatement avec des bases de données individuelles, sont bien plus immédiats. Cela existe déjà, et pas
seulement en Chine et en Israël. C’est un danger à très
court terme. En prime, elles sont souvent assez sensibles aux hacking
de toutes origines.
Il y aurait
énormément à dire sur ces questions. Le présent message ne peut
que l’esquisser.