@Fergus

C’est cela qui va se jouer mercredi. N’oubliez pas qu’en cas de retrait pur et simple, Macron serait politiquement mort !

Mort, je ne pense pas (Macron ne meurt jamais, même politiquement, comme tous les pervers hyper-narcissiques), mais certainement affaibli.
Cela ne se jouera pas mercredi, mais après.

On sait que mercredi, on va avoir un projet de loi issu du rapport Delevoye édulcoré avec de longues échéances, mais ne reculant pas sur le fond : disparition progressive de la majeure partie des régimes spéciaux et retraite à point.
Martinez dira « oui mais », la base dira non à Martinez & Co, et le gouvernement jouera le pourrissement comme avec les gilets jaunes.
Il va y avoir une grande guerre de communication, et classiquement tout dépendra de l’opinion publique et de la détermination des grévistes.

Concernant la détermination des grévistes, ceux-ci seront d’une part beaucoup moins facilement manipulables par leur direction (c’est la base qui mène la danse), et d’autre part moins sensibles à la rhétorique d’une baisse de soutien dans l’opinion laquelle représente on le sait désormais une population suffisamment naïve et manipulable pour laisser élire un Macron contre ses intérêts.
Concernant l’opinion, une bonne partie d’entre elle sera par ailleurs révulsée par les inévitables images de violence policières qui rythment désormais les manifestations, violences non pas contre des antisémites racistes demeurés homophobes alcooliques d’extrême gauche, mais contre des grévistes.

Macron a brisé à l’usure le mouvement des gilets jaune par la répression, la peur et la manipulation de l’opinion. 
Ca ne marchera pas aussi facilement avec le mouvement social en cours, qui sait désormais à qui il a affaire et qui sait en conséquence qu’il doit impérativement mettre une baffe à Macron.