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Commentaire de Nick Corey

sur La pensée libertarienne (1) : définitions et périmètre d'influence


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Nick Corey 20 mars 2018 16:16

@Zolko
(désolé pour le manque de clarté dans l’attribution de mes réponses, je débute juste sur ce site, et je commence à peine à en comprendre les usages : citer précisément à quoi on répond, sinon, on ne s’y retrouve plus)

« vous utilisez les termes libertarien et libéral comme s’ils éraient synonymes, alors que pour moi il s’agit de 2 écoles fondamentalement différentes, et souvent opposées. »

En fait, c’est justement le sens du texte. Il n’y a rien qui distingue l’idéologie libérale de l’idéologie libertarienne. Les partis, ou représentants, ou même les sympathisants diffèrent surtout dans leur rapport au pouvoir.

Les libertariens ne cherchent pas le pouvoir. Ils sont les producteurs de l’idéologie, ils restent fermes sur leur positions, ils ne font pas de compromis, puisqu’ils cherchent moins à gouverner (voire pas du tout) qu’à diffuser leurs idées.

Les libéraux, au contraire, ont inclus dans leur stratégie le passage aux affaires, et sont soumis aux compromis avec les autres partis concurrents, et avec l’électorat. Leurs mesures sont alors soit inspirées d’auteurs libertariens (Reagan/Thatcher - Friedman/Hayek), soit keynésiens. Il n’y a pas d’auteur libéral qui ne descende pas de l’école de Vienne (comme vous l’avez citée), ou, plus encore, de Chicago (qui elle a su mieux se diffuser que celle de Vienne).

Un des points principaux du texte était de montrer que les libéraux ne sont juste que des libertariens aveugles sur leurs origines théoriques.

Pour ne donner qu’un seul exemple, les textes de M Jean Tirole, dont le jury en mémoire d’A. Nobel s’est ridiculisé à récompenser il y a quelques années, ressemblent à des « Que sais-je ? » mal fait de Friedman père.


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