Message à Bruno Guigue,

Dans la stratégie de la terreur organisée, Il faut comprendre quelles sont les principales peurs qu’un peuple accepte.
Que la France se délite, que la corruption se généralise, que le bien commun soit détruit, que la morale soit aboli ne préoccupe pas le peuple. Car il compense cette aliénation par la satisfaction qu’il a de se sentir « protéger » de ses peurs que sont le christianisme et le patriotisme. Christianisme et patriotisme sont caricaturés à un extrémisme d’antan que la « glorieuse » et génocidaire Révolution Française a mis fin.
Ce peuple a peur jusqu’à affronter sa propre histoire. Tout questionnement sur le « progrès » de la Révolution Française serait reconnaître un échec collectif. Mais le peuple ne veut se croire qu’en marche vers le progrès alors qu’il s’égare dans la barbarie individualiste généralisée, le culte du profit et un totalitarisme à masque démocratique.

Tant que le peuple vivra dans cette terreur morale programmée et acceptée, il n’aura aucun avenir et marchera vers le nouvel ordre mondial.
Tant que le peuple refusera de réviser ses croyances à l’expérience du réel, il n’y aura que désorientation avec des lois liberticides pour le maintenir dans le règne du faux sous prétexte de le protéger.
Parler d’effort moral aujourd’hui à un homme occidental est considéré par lui comme une insulte au culte sacré qu’il a de son ego et de son peuple.

Pour répondre à votre question, la principale erreur est morale : elle est d’accepter de vivre dans les mensonges. Toutes les autres erreurs découlent naturellement. La première victime d’une guerre est toujours la vérité.

Humainement, il est encore possible d’utiliser son libre-arbitre pour :
- Cesser de traiter de barbares les autres civilisations et se croire avec son peuple la lumière du monde
- Voyager pour voir le monde et sortir de cette matrice
- Abandonner sa peur

Alexandre Soljenitsyne résumait avec justesse l’Occident en ces termes : « Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. »