@Rincevent

Le système des retraites par répartition fonctionne très bien avec même des excédents si le chômage est réduit.

Il a un gros avantage pour l’économie générale, c’est qu’il institue un circuit court entre le prélèvement opéré sur la production de richesses effectuée par le travail du moment et la dépense immédiate de consommation -y compris par l’aide directe aux enfants et petits-enfants- réalisée par les retraités qui perçoivent une pension.

La retraite par répartition n’a pas besoin de banques intermédiaires, c’est pourquoi elle est dénigrée et combattue par le système.

C’est l’inverse pour la retraite par répartition puisque les prélèvements sur l’économie réelle, loin d’être remis en circulation immédiatement pour alimenter la rotation du circuit économique, est théoriquement « gelé » sur un compte bancaire jusqu’au moment où l’actif devient retraité et récupère son épargne forcée.

C’est un véritable assèchement du fluide nécessaire au bon fonctionnement de l’économie réelle, à l’image de ces saignées qui anémiaient encore plus les malades d’autrefois au lieu de les guérir, si la banque et c’est le cas actuellement, ne réinvestit pas cet argent dans l’économie réelle mais gagne davantage avec la spéculation financière grâce à l’appoint de la monnaie « hélicoptère », fictive, de la BCE (car sinon, la spéculation serait à somme nulle, ce que l’un gagnerait en spéculant heureusement un autre le perdrait. Ainsi l’argent « perdu » par Jérôme Kerviel ne l’a pas été pour tout le monde ! Mais chut !).

Un fort taux de chômage et une forte immigration clandestine permettent de peser sur les salaires et de maintenir les profits des parasites sociaux, j’ai nommé les milliardaires, les banques et les « actionnaires » (qui justement ne font rien que s’enrichir en dormant pendant que leur argent « travaille »).

C’est pourquoi il est volontairement développé par les puissants de l’ombre effectué avec la juteuse casse de notre industrie et les délocalisations à l’étranger qui s’ensuivent ainsi que la réduction du nombre de fonctionnaires, enseignants, soignants, policiers essentiellement et non « bureaucrates ».

C’est pourquoi aussi on n’aide pas les États du Sud à créer des emplois pour retenir les futurs immigrés chez eux, dans leur milieu, avec les leurs.