(suite)
La réparation
nécessiterait la mise à l’arrêt du réacteur 2. Mais en cette période hivernale
où la demande en électricité est très forte, EDF choisit de reporter la
réparation ! En effet, de nombreux autres réacteurs sont à l’arrêt
actuellement, notamment pour vérification des aciers non conformes produits par
Creusot Loire et le
forgeron japonais JCFC.
Ce choix ne se fait-il pas au détriment de la sécurité de la population ?
Ne peut-on
voir dans cette situation les conséquences de choix déplorables en matière de
politique énergétique :
–
maintien
bien au-delà de leur durée prévue de fonctionnement d’installations vieillissantes rafistolées
– existence
encore bien trop prégnante du « tout électrique » notamment en
matière de chauffage dans des logements mal isolés,
-
retard
dans la mise en place d’un mix énergétique recourant aux énergies
renouvelables.
On voit
également encore à l’œuvre l’incapacité d’EDF à informer correctement les
populations malgré l’assurance répétée d’une plus grande
« transparence ».
Curieusement depuis
la parution de l’article du Journal de Gien, et seulement depuis cette parution,
les bruits auraient cessé. Ce n’est apparemment pas la visite – de
routine ? - de deux inspecteurs de l’ASN le jeudi 5 janvier qui serait à
l’origine de cet arrêt du « vacarme » puisqu’il avait cessé avant
leur arrivée, et qu’ils n’ont apparemment pas été informés des évènements, ce
qui apparait proprement inouï !. Un brutal silence mais à quel prix ?
Et pourquoi seulement jeudi 5 puisqu’une solution existait contrairement à ce
qu’affirmait EDF ? Le remède employé ne serait-il pas plus dangereux que le mal
à traiter ?
Voilà pourquoi
des citoyens se sont rassemblés le samedi 7 devant la centrale, exigeant
réponses à leurs questions et arrêt sans délai du réacteur 2 pour réparation (photo jointe).